Site Web du Dr Marc GIRARD

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Une réflexion déjà ancienne sur la médicalisation, et sur tout ce que dissimule cette aliénation : la vie, la sexualité, la mort...

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Roundup et dépolitisation

lundi 10 juin 2019 par Marc Girard

RÉSUMÉ – On commence par s’étonner de l’hystérie qui s’est emparée des médias français et des milieux censément « écologistes » après la condamnation de Monsanto par un tribunal californien dans le contexte d’un cancer imputé par la victime à l’usage du Roundup, aux motifs que : i) cette condamnation n’est pas définitive, ii) elle s’inscrit dans une logique judiciaire qui n’a rien à voir avec la nôtre, iii) aux USA pas plus qu’en France, l’administration judiciaire ne peut être tenue pour une référence de vérité scientifique. On s’étonne d’autant plus que, depuis plus de dix ans, il existe en France une décision judiciaire parfaitement définitive qui tient pour acquis le lien de causalité entre une pathologie neurologique fatale et une longue exposition aux phytosanitaires. On s’interroge sur le dédain obstiné des médias et des écologistes pour cette décision pourtant fondamentale et l’on essaie d’en identifier les motifs.

TABLE DES MATIERES

  1. Introduction - Une histoire américaine exagérément médiatisée
  2. Une histoire française obstinément occultée
  3. Pourquoi une telle indifférence ?
  4. Conclusion


La vaccination contre l’hépatite B devant le Conseil d’État : la justice et les associations à l’épreuve de la « démocratie sanitaire »

vendredi 7 juin 2019 par Marc Girard

RÉSUMÉ - On commence par faire la liste des difficultés faciles où les magistrats français se sont laissé embourber pour n’avoir pas à juger le scandale de la vaccination contre l’hépatite B, immense par le nombre de victimes et par le coût potentiel d’une juste indemnisation : au pénal (mise en danger, tromperie), au civil (défaut, lien de causalité), devant les tribunaux administratifs (délai compatible). Revenant ensuite sur le Rapport Dartigues (février 2002) qui récapitule la position des autorités françaises et dont l’incongruité rare n’a jamais fait l’objet du moindre rectificatif, on constate qu’il a été cosigné par un membre de l’administration sanitaire que le l’association de victimes REVAHB a continûment célébré comme un héros : on s’interroge sur ce paradoxe. Parmi les facteurs explicatifs qui apparaissent le plus clairement, on relève l’incompétence des responsables de l’association, ainsi qu’une vulnérabilité aux dynamiques de séduction. Cela nous ramène à la mystification de la « démocratie sanitaire », qui a déporté l’analyse objective des faits et des responsabilités vers la mise en scène des victimes et de leur point de vue, dont l’inspiration démagogique a détourné la justice de ses fonctions traditionnelles : sanctionner les fautes et réparer les dommages.

Table des matières

  • Exposé du problème
  • La justice française
    • Au pénal
    • Au civil
    • Devant les tribunaux administratifs
  • Le REVAHB
    • L’état des lieux selon Dartigues et ses cosignataires
    • Les recommandations selon Dartigues et ses cosignataires
    • L’inexplicable complaisance du REVAHB
    • Pour essayer quand même de comprendre
      • L’incompétence jusqu’à la bêtise
      • La séduction à l’œuvre
  • Discussion : l’arnaque de la « démocratie sanitaire »
  • Conclusion


La menace des génériques : un retour à la barbarie pharmaceutique

mercredi 29 mai 2019 par Marc Girard

Alors que je lis dans la presse que des médicaments aussi essentiels que la cortisone sont désormais quasiment indisponibles dans notre pays, je retrouve dans mes archives l’interview qui suit, datée de janvier 2013 [11]. La caractéristique la plus typique de cette contribution, c’est que malgré son actualité difficilement contestable, elle n’a jamais été publiée [12]. En l’espèce de cette interview, il est facile de constater que, sur l’espace très restreint que m’avait fixé la journaliste, on évoque de façon synthétique les problèmes régulièrement abordés sur le présent site, à savoir les mensonges éhontés de l’administration sanitaire [13], l’influence délétère de la réglementation européenne [14], les occultations intéressées des discours officiels concernant l’équivalence thérapeutique des génériques ou les excipients [15], le laxisme des contrôles de qualité effectués, la nullité – une fois encore – de la pharmacovigilance. Avec, en arrière-fond, l’arnaque démagogique [16] consistant à présenter cette déliquescence technico-réglementaire comme une insigne victoire des « patients » sur Big Pharma, une fois déchiffrée l’impasse typiquement française consistant, sur de tels sujets, à s’en remettre préférentiellement à des médecins qui, généralement, n’y connaissent strictement rien [17]. Les lecteurs fidèles ne manqueront pas de relever ma péroraison sur « le retour à la barbarie pharmaceutique » dont la résonance avec « le retour de la bête immonde » va de soi [18]. L’objection que l’interview est très antérieure à la tyrannie douce de Macron n’atténue rien de cette résonance, car il est évident que l’actuel président n’est que le jouet d’un système qui a parfaitement saisi le parti qu’il pouvait tirer d’un enfant-roi bouffi d’orgueil et de narcissisme. Le rapprochement entre ces deux textes s’inscrit, en revanche, le contexte d’une inquiétude croissante encore plus ancienne portant sur les « invariants des scandales contemporains »

C’est le privilège d’une cohérence intellectuelle et morale que pour spécifique qu’il paraisse, le présent article complète aussi celui qui a juste précédé, qui portait, lui, sur « la démocratie sanitaire » et sur la perversité des associations de patients. Après la mise en ligne, un lecteur m’a transmis un autre commentaire d’une des responsables-sic du REVAHB, laquelle, tout en persistant dans l’illusion qu’elle a été le personnage principal du drame de la vaccination contre l’hépatite B [19], ne craint pas d’écrire : « Le problème, avec Marc Girard, c’est qu’il travaille seul et qu’il n’aime pas que d’autres entrent sur son terrain. Le vaccin hépatite B, c’est SON affaire ». Comme l’atteste la présente interview (entre bien d’autres preuves déjà évoquées), j’ai suffisamment d’autres affaires (que celle de l’hépatite B) pour n’avoir nul besoin de m’approprier l’une ou l’autre. Il n’est nul besoin d’une animosité particulière pour dénoncer comme ridicules la bêtise et la fatuité des responsables-sic du REVAHB : il suffit de les lire [20].



Hépatite B

Vaccination contre l’hépatite B : essai de bilan chiffré

jeudi 16 mai 2019 par Marc Girard

Après la reprise de mon article pourtant ancien prônant une réévaluation drastique de la politique française en matière de vaccination contre l’hépatite B, un lecteur parmi les plus fidèles me fait remarquer que celui-ci (et qui fut mis en ligne aussi précocement que le 7 octobre 2004) mérite lui aussi d’être remonté dans les articles « d’actualité ». C’est vrai qu’il n’a pas pris une ride – ce qui, du même coup, éclaire d’un jour impressionnant ce qu’a été le travail des autorités sanitaires depuis ce temps : que dalle…. Joint à celle qui a précédé, la présente contribution – surtout par comparaison avec l’indigente note cérémonieusement remise au Conseil d’État par la Haute Autorité de Santé (HAS) – vise à faire bisquer le rapporteur public qui n’a vu que « vide scientifique » dans l’argumentation de ceux qui s’opposent à l’élargissement des obligations vaccinales. Accessoirement, elle vise aussi à montrer au public ce que pourrait être une pharmacovigilance, même privée de moyens financiers ou opérationnels, pourvu qu’elle ne soit pas monopolisée par des crétins ou des escrocs (l’un n’étant pas exclusif de l’autre)…

Résumé – Basée exclusivement sur des données publiées ou disponibles dans le domaine public (à la date du 31/12/03), la présente mise à jour commence par replonger la vaccination contre l’hépatite B dans le contexte plus général d’une crise sans précédent, répétitivement dénoncée par les plus hautes instances de l’information médicale (les revues internationales, notamment), et qui concerne la façon dont l’industrie pharmaceutique est parvenue à contourner le contrôle normalement exercé sur son activité par les autorités sanitaires ; l’attention est également attirée sur la rentabilité économique exceptionnelle des thérapeutiques à visée censément préventive, qui semble culminer avec les spécialités vaccinales tirées du génie génétique. Cela posé, on rappelle que l’évaluation de quelque thérapeutique que ce soit passe nécessairement par une appréciation de son rapport bénéfice/risque : appliquée au vaccin contre l’hépatite B, cette évaluation s’est trouvé durablement biaisée par une campagne vaccinale dont les responsables ont dissimulé que, dans son principe même, il était dépourvu du moindre bénéfice individuel direct (on souligne notamment que de l’aveu même des responsables, l’épidémiologie de l’hépatite B n’est pas connue en France). De plus, dans un projet d’inspiration aussi théorique (vaccination du plus grand nombre au bénéfice supposé de très restreintes sous-populations à risque mal identifiées par ailleurs), aucune analyse même élémentaire des risques encourus n’a été effectuée – notamment eu égard au changement d’échelle pourtant vertigineux dans l’exposition (situation typiquement connue comme exposant à des dangers considérables, tant qualitatifs que quantitatifs). Enfin, alors qu’une exigence toute particulière d’information aurait dû gouverner un projet collectif aussi dépourvu de bénéfice individuel crédible, les responsables ont accumulé les dissimulations, voire des falsifications scientifiquement caractérisées (dont la comparaison des cas « observés » aux cas « attendus » ne fut que l’une des plus grossières). Un essai de bilan chiffré aboutit à considérer que pour un espoir théorique de quelques centaines de complications évitées tout au plus, les responsables n’ont pas hésité à envisager comme risque ACCEPTABLE des milliers de victimes iatrogènes dans une population parfaitement saine, quasiment pas exposée au risque d’hépatite, dont un bon nombre d’enfants et de nourrissons ; qui plus est, les données désormais disponibles attestent l’échec de ce pari dramatique : pour un bénéfice proche de zéro, il est probable que les victimes françaises se dénombrent aujourd’hui par dizaines de milliers.

Table des matières

  • Introduction
    • Le contexte
    • L’attraction du « préventif »
  • Bénéfice attendu
    • Le prérequis du rapport bénéfice/risque
    • « Dérapage »
      • Des aveux tardifs, mais autorisés
      • Des décisions sans support scientifique
      • Une promotion constamment abusive
  • Les risques encourus
    • Devoir de prudence
      • Un changement d’échelle préoccupant
      • Une alerte négligée
      • Une surveillance déficiente
    • Information
    • Données additionnelles sur les risques
  • Essai de bilan chiffré
    • Bénéfice/risque attendu
    • Bénéfice/risque observé
  • Preuves et causalité
    • Négligence ou incompétence
    • Causalité
  • Conclusion


Vaccin contre l’hépatite B

Vaccin contre l’hépatite B : l’urgence d’une ré-évaluation

jeudi 9 mai 2019 par Marc Girard

La première mise en ligne de l’article ci-joint (en PDF) date du 26/09/04.

Presque un an jour pour jour après la « conférence internationale de consensus » qui s’est tenue à Paris sur la vaccination contre l’hépatite B (10-11 sept 2003), la parution trop longtemps attendue des résultats de Hernan et coll (Neurology, 14/09/04) valide rétrospectivement les inquiétudes exprimées dès avant cette réunion quant à la transparence des experts invités et à l’équilibre des débats (Libération, 10/09/03).

Car, pour catastrophiques qu’ils apparaissent aujourd’hui, ces résultats ont bien été évoqués lors de ladite réunion, mais par M. Chen exclusivement, zélateur notoire de la vaccination contre l’hépatite B et co-auteur d’une étude cas/témoins excessivement rassurante qui, à ce titre, n’a pas fait l’objet d’une critique aussi acérée : aucun des chercheurs ou spécialistes capables de replonger les résultats préliminaires d’Hernan et coll dans la continuité d’autres indicateurs préoccupants n’a été ni invité, ni même averti de cette réunion dont la validité aurait pourtant exigé un minimum de contradictoire.

La situation actuelle place médecins et pharmaciens dans une position de plus en plus insoutenable par rapport à la vaccination contre l’hépatite B, pour la promotion de laquelle ils sont toujours sollicités malgré leur sentiment croissant d’inquiétude : c’est à leur intention que j’ai rédigé dans l’urgence la brève synthèse ci-après.

La difficulté notoire rencontrée par Hernan et coll à publier leur résultats en dépit de leur immense notoriété dit assez les contraintes qui pèsent aujourd’hui sur la diffusion des informations médicales :

  • en France, la Presse médicale a récemment refusé l’un de mes articles entre autres motifs parce que j’y rappelais que l’on dénombrait dans ce pays des scléroses en plaques post-vaccinales dès l’âge de 25 mois (il suffit de se reporter aux communiqués de l’AFSSAPS pour le confirmer) ; dûment informée de mes analyses par des collègues inquiets, la revue Prescrire se tient coi...
  • à l’étranger, une revue aussi prestigieuse que The Lancet a refusé de publier une de mes correspondances sur les conflits d’intérêt qui ont pesés sur la « conférence de consensus » de Paris, au motif textuel que « plus de 10 études publiées ont réfuté le lien entre vaccin et sclérose en plaques », argument d’autant plus circulaire que ce même Lancet avait refusé l’étude de Hernan et coll tout en n’ayant pas craint de publier celle de Sadovnick et Sheifele (2000) méthodologiquement irrecevable, mais favorable au vaccin...

Personne n’est obligé de se ranger aux analyses ci-après développées, en dépit du fait que j’ai veillé à ce qu’elles soient toutes explicitement justifiées et, plus encore, dûment référencées. Au delà, cependant, des controverses sur le passé, l’ampleur effarante du risque annoncé doit désormais engager pour l’avenir la conscience - et la morale - des hommes et femmes de bonne volonté. Je demande donc à tout collègue parvenant sur ce site de témoigner son intérêt au moins pour le débat en se faisant lui-même agent d’information et en transmettant les coordonnées du site au maximum de ses confrères.

Quant au « profane » qui tomberait ici par hasard, je lui demande instamment de faire connaître, dans les meilleurs délais, ce site aux professionnels de santé qu’il côtoie : son médecin, son pharmacien, le cas échéant son infirmière ou son kinésithérapeute.

Table des matières du PDF donné en PJ

  • Préliminaire méthodologique : données molles et conflits d’intérêts
  • Bénéfice de la vaccination contre l’hépatite B
  • Risque du vaccin contre l’hépatite B : évaluation par les autorités françaises
  • Risque du vaccin contre l’hépatite B :ré-évaluation sur le base des données disponibles
    • Données qualitatives
      • "Épidémiologie pour les nuls"
      • Une flambée de SEP pédiatriques
      • Un triptyque caractéristique
    • Données quantitatives
      • Base de données REACTIONS
      • Les données des fabricants
      • Les données de la CNAM
      • Les notifications de la pharmacovigilance française
      • Les trois études françaises cas/témoins
      • L’étude de Hernan et coll [1]
  • Conclusion


L’élargissement des obligations vaccinales devant le Conseil d’État

jeudi 11 avril 2019 par Marc Girard

RÉSUMÉ - Le Monde de ce jour (11/04/19) [22] rapporte l’audience qui s’est déroulée devant le Conseil d’État après jonction de deux plaintes, l’une de la Ligue nationale pour la liberté des vaccinations (LNPLV) , l’autre de l’Institut pour la protection de la santé naturelle (IPSN, dont le comité « scientifique » est présidé par quelqu’un d’aussi crédible qu’H. Joyeux) concernant les risques de l’aluminium. Le quotidien du soir, possédé par des gens politiquement aussi crédibles que X. Niel, se réjouit que les arguments des deux plaignants aient été « balayés » par le Conseil d’État. La présente note vise à développer une argumentation sérieuse qui, au contraire de celle des plaignants, était de nature à contrarier la frénésie balayeuse du Conseil d’État.

Table des matières

  1. Argumentation de la HAS : analyse
    • Remarques liminaires
    • L’autorité de l’OMS
    • Les arguments de l’OMS
    • Les arguments des autorités françaises
  2. Les mobiles d’un argumentaire fallacieux
  3. Conclusions récapitulatives


Marc Girard interviewé par François Ruffin

dimanche 24 mars 2019 par Marc Girard

Mettre en lumière les occultations involontaires de cette interview ancienne permet de reposer la question du totalitarisme quand il se camoufle derrière le prétexte de la « santé ». On aimerait que ceux qui se présentent comme les acteurs d’une rupture politique radicale aient un minimum de conscientisation sur la véritable nature de « la bête immonde » et sur ses modes opératoires [24].



Affaire Levothyrox : qui doit vomir et sur qui ?

mardi 19 mars 2019 par Marc Girard
Le récent jugement du Tribunal d’instance de Lyon (05/03/19), déboutant 4113 plaignants qui poursuivaient le fabricant de Levothyrox, me conduit, en date du 13/03/19, à ajouter un post-scriptum à cet article initialement mis en ligne le 21/10/17. RÉSUMÉ – Dès juin 2011, lors d’une émission télévisée (...)


Livre(s) sur les vaccins : les pièges de la fausse expertise…

jeudi 7 mars 2019 par Marc Girard

Un internaute m’adresse la première page d’un récent livre sur les vaccinations. Avec une intuition très sûre, il en profite pour me renvoyer à l’article qui suit, que j’avais mis en ligne le 02/10/2015 (à l’époque intitulé "Échangerais expert contre expert" et qui se trouvait, une fois encore, centré sur la question de l’expertise : qu’est-ce qu’un « expert » ? Explication dans le post-scriptum qui va suivre.

RÉSUMÉ - Un récent article de Michel de Lorgeril concernant la crédibilité de l’expertise a inspiré diverses critiques qui m’étaient directement destinées. Après y avoir répondu point par point, on tente de s’élever à un niveau supérieur d’abstraction en s’interrogeant sur la dynamique des forums d’une part, sur la surenchère des experts et des contre-experts d’autre part.

Table des matières

  1. Exposé du problème
  2. La dynamique d’un forum comme si vous y étiez
  3. Avant donc que d’écrire...
  4. Retour sur Frachon
  5. C’est pour ton bien
  6. Bonne nuit les petits


La fine fleur de l’administration sanitaire française confrontée au baclofène

dimanche 3 mars 2019 par Marc Girard

Trois post-scriptum ont été ajoutés (le 22/01/19, puis le 24/01/19, et le 03/03/19) à cet article initialement mis en ligne le 15/01/19.

RÉSUMÉ – On revient sur l’autorisation de mise sur le marché (AMM) du baclofène dans le traitement de l’alcoolo-dépendance telle qu’accordée en octobre 2018 par l’Agence nationale de sécurité des médicaments et des produits de santé (ANSM). On montre que, de l’aveu officiel, les problèmes d’efficacité et de tolérance évoqués dès l’origine avec ce médicament (dont aucun autre pays ne semble vouloir dans cette indication) ont été largement confirmés, qu’aucun d’entre eux n’a été résolu et que l’autorisation n’a pu être arrachée qu’au terme d’un désordre procédural qui fait fi des nombreuses recommandations nationales ou internationales disponibles en pareille matière. On s’interroge sur le contraste saisissant entre l’habituelle veulerie de l’ANSM à l’endroit des lobbies industriels (absents du débat en l’espèce) et la complaisance dont elle peut faire preuve – mais parfois seulement – pour les associations de patients ou d’utilisateurs. On en vient tout naturellement à s’intéresser au rôle des prescripteurs dans cette anarchie.

Table des matières

  1. Introduction – Quand l’ANSM bafoue les experts qu’elle a pourtant mandatés
  2. Bref historique
  3. Essai d’interprétation
    • L’expertise comme prétexte
    • L’ANSM entre l’enclume de Big Pharma et le marteau des associations
    • Le baclofène selon ses prescripteurs
  4. Conclusion – Baclofène à l’aune de Diafoirus

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