Une réflexion déjà ancienne sur la médicalisation, et sur tout ce que dissimule cette aliénation : la vie, la sexualité, la mort...
RÉSUMÉ – On commence par s’interroger sur le leitmotiv macronien de n’obéir qu’à la rude loi de la Science, et on illustre cette interrogation par l’incohérence épidémiologique de la communication gouvernementale, aggravée par la compétence problématique des « experts » dont le Président prétend suivre implacablement les avis ; on rappelle au passage que lesdits experts se sont lourdement trompésdans le passé en raison de leurs conflits d’intérêts dissimulés en flagrante illégalité. On n’a pas de mal, ensuite, à montrer qu’égarées sur des bases aussi perverses, les décisions gouvernementales frappent par leur arbitraire, leur incohérence et leur parti pris d’esbrouffe. On conclut que le pire de ce que l’on pouvait craindre en propulsant à la tête de l’État un gamin omnipotent a été atteint et même dépassé.
RÉSUMÉ – Rédigé à la hâte pour répondre aux sollicitations inquiètes qui me sont parvenues, le présent article contient néanmoins suffisamment de données vérifiables par tout un chacun pour rassurer les gens de bonne volonté. À charge pour qui veut d’en assurer la diffusion.
Un post-scriptum a été ajouté en date du 14/03/20.
RÉSUMÉ - On s’intéresse à l’historique des campagnes vaccinales organisées par les autorités sanitaires françaises depuis celle contre l’hépatite B (1994), c’est-à-dire depuis que l’industrie pharmaceutique s’est rendu compte qu’il y avait moyen de faire beaucoup d’argent facile avec le secteur vaccinal qu’elle avait jusqu’alors négligé. À l’examen des nombreux documents disponibles, on constate que dès l’origine, l’administration sanitaire s’est laissé instrumentaliser en se conformant obstinément au plan prédéfini par un fabricant (SKB), qui visait à accréditer par tous les moyens du marketing pharmaceutique (professionnels de santé, enseignants, associations sportives, organes de presse…) que l’hépatite B (dont personne ne parlait sous nos latitudes) était « un problème majeur de santé publique ». Cette exagération du bénéfice vaccinal s’est accompagnée d’une dissimulation des problèmes de tolérance pourtant assez graves pour avoir contraint le fabricant à les notifier aux autorités de tutelle avant même qu’ils ne soient repérés et médiatisés par les consommateurs. On examine pour finir la portée judiciaire de tous ces manquements à la réglementation en vigueur.
Le 30/01/20, un lecteur avisé me recommande de remettre dans le courant de l’actualité le texte donné en pièce jointe, pourtant fort ancien (initialement mis en ligne le 24/05/09) – qu’il juge parfaitement adapté à l’actuelle hystérie autour du coronavirus. Il est exact qu’à la relecture, je suis frappé par sa pertinence en temps réel (qui osait écrire comme ça au moment où s’organisait l’affolement des foules autour de la grippe porcine ?), tout autant que sur le temps long : quoi d’obsolète dans toutes ces intuitions pourtant si carrément ancrées dans l’actualité sanitaire de l’époque, et qui concernaient tout autant l’arnaque Tamiflu (toujours florissante), le business indécent (florissant lui aussi) autour "du" cancer, le réchauffement climatique, les risques de l’élevage intensif, la « propagande » des autorités sanitaires nationales et internationales, les politiques sanitaires de la Chine, etc. ? Certes, on n’atteint pas ici les hautes cathédrales de l’Association Internationale pour une Médecine Scientifique, Indépendante et Bienveillante (AIMSIB), concernant tout autant l’œuvre impérissable d’Antoine Béchamp (supposé avoir anéanti le souvenir scientifique de Louis Pasteur), les intuitions bouleversantes de Sylvie Simon (mannequin de formation), l’érudition technico-réglementaire de ses maîtres à penser (qui ignorent que les vaccins sont des médicaments et n’ont jamais la curiosité d’aller chercher derrière la version publiée des études sur lesquelles ils glosent imperturbablement) ou l’implacable rigueur des "mathématiciens" (tombés dans des pièges à cons aussi grossiers que l’étude de Zipp et coll., 1999) : mais le modeste article sur lequel je vous propose de revenir après plus de dix ans reste - quand même - d’une roborative actualité, et démontre qu’avec un peu d’intelligence et un minimum d’humilité, on peut se passer des "experts" (dont ceux qui rêvent de devenir califes à la place du calife) [22]…
1. « L’urgence » comme prétexte
2. Une rhétorique stéréotypée
2.1. Dramatisation de l’anecdotique
2.2. Amplification du risque
2.3. Perception sélective du risque
2.4. Une rhétorique de globalisation
2.5. Une rhétorique du pire
3. Les vecteurs de l’information
3.1. Les médias
3.2. Les experts
3.3. Les agences gouvernementales
3.4. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS)
4. Le conditionnement à l’oeuvre
4.1. Décontextualisation
4.2. Impuissance
5. Allocation de ressources
RÉSUMÉ - On reste frappé par le nombre d’hommes ou de femmes politiques qui « portent plainte » pour un oui pour un non, parfois en représailles d’une plainte qu’un autre a déposée contre eux. Pitoyable en soi, ce jeu masque une singulière cécité des plaignants concernant un fait d’une dramatique portée politique : pour autant qu’elle l’ait jamais fait de façon harmonieuse autrefois, la justice ne fonctionne plus aujourd’hui – et il suffit de regarder autour de soi (tout autant les affaires privées que celles d’une portée plus générale) pour s’en rendre compte. Or, au lieu que ce constat de carence ne finisse par susciter une réaction citoyenne de défiance, il faut bien voir que chaque fois que l’on prétend s’en remettre à des juges, on leur donne une importance qu’ils ne méritent pas, et qui contribue à aggraver le problème. Il dépasse le cadre du présent résumé (et, peut-être, celui de mes compétences) d’analyser les causes d’une telle dégradation mais, parmi bien d’autres déjà portées à la connaissance de mes lecteurs [24], j’ai choisi l’histoire qui suit en raison de sa portée – humaine et politique.
RÉSUMÉ - On prend prétexte d’un tweet bête de Buzyn visant un propos effectivement idiot de Rivasi pour faire l’historique d’incompétence et de corruption qui a conduit les autorités françaises à ridiculement varier dans leurs recommandations sur la vaccination contre l’hépatite B, avant de se fixer sur la population des nourrissons, malgré l’énormité des preuves attestant les risques à cet âge. Dans l’ordre des responsabilités qui rendent compte de la tolérance du public à une falsification aussi grave, on incrimine outre l’administration sanitaire et les magistrats, le corps médical dans son ensemble, ainsi que les associations aussi bien de victimes que d’activistes tels que les anti-vaccinalistes. On conclut que le bonnet blanc de Rivasi vaut bien le blanc bonnet de Buzyn, et réciproquement.