Coronavirus : un poing sur la « pandémie »
RÉSUMÉ – Rédigé à la hâte pour répondre aux sollicitations inquiètes qui me sont parvenues, le présent article contient néanmoins suffisamment de données vérifiables par tout un chacun pour rassurer les gens de bonne volonté. À charge pour qui veut d’en assurer la diffusion.
Un post-scriptum a été ajouté en date du 14/03/20.
Fin avril 2009, alors que mon dernier souci était d’intervenir dans le débat public, la bêtise des autorités sanitaires (Bachelot en tête) m’avait conduit à prendre position sur la « pandémie » porcine. Onze ans après (13/03/20), je me retrouve exactement dans la même position, sollicité par ceux qui n’ont pas oublié que dès cette date, j’étais bien seul contre tous à soutenir que l’OMS se fichait du monde. Et, n’en déplaise à tous les résistants de la dernière heure et les faux-culs qui n’ont jamais tort, mes lecteurs sont bien obligés de constater que, pour ultra-minoritaire qu’elle fût, non analyse initiale n’a jamais eu la moindre raison d’être corrigée, bien au contraire.
Forcé par une actualité délirante de rédiger les quelques lignes qui suivent à seule fin de rassurer le public, je commencerai par un constat fort éloquent : alors que, jusqu’à preuve du contraire, j’avais bien été le premier à poser un diagnostic d’arnaque avec cette pandémie porcine [1], lequel n’a jamais été démenti par les faits, pourquoi suis-je aussi le seul à être boycotté des anciens combattants où l’on retrouve, par contraste, tous ceux dont le catastrophisme a été catégoriquement démenti, tandis que leurs conflits d’intérêts se voyaient crûment démasqués [2], [3] ? Il doit falloir comprendre que les pompiers, surtout quand ils sont volontaires, sont rarement persona grata au bal des incendiaires.
Comme en 2009, les arguments des « experts » préposés à l’abrutissement des foules n’ont pas progressé en intelligence, bien au contraire [4]. Avec la sereine désinvolture de qui a mieux à faire que pister la bêtise dans tous les recoins qu’elle affectionne, je me contenterai de deux exemples, qui concernent quand même la question cruciale du diagnostic, et celle non moins cruciale de la prévention.
- Présenté à grands renforts de tambours+trompettes, la « troisième victime » française de la « pandémie » évaluée selon l’arithmétique sophistiqués de la DGS (un, deux, beaucoup) s’avère avoir été une malheureuse femme de 89 ans dont rien n’indique qu’elle ait présenté une infection virale (encore moins qu’elle en soit morte), chez laquelle un coronavirus a été retrouvé post-mortem, parmi les centaines de virus, de bactéries et de champignons qu’on aurait retrouvés au même endroit (i.e. sur son cadavre) si on les avait cherchés de façon tant soit peu systématique. Que les plus éminentes autorités sanitaires et politiques du pays s’emparent d’une telle non-observation pour tirer démonstration de l’hénaurme menace supposée peser sur votre conjoint, vos enfants ou vos voisins me dispense d’accorder la moindre attention aux élucubrations de tous ces gens.
- Soudain, les écoles sont fermées : il en résulte que les gamins, potentiellement contaminés par le coronavirus, vont se retrouver majoritairement sous la garde de leurs grands-parents, dont on nous explique par ailleurs qu’en raison de leur âge, ils sont une cible privilégiée de la catastrophe sanitaire en cours…
Rédigé à l’usage des victimes de la politique vaccinale des autorités – c’est-à-dire plus ou moins à l’usage de tout le monde [5] –, ma précédente contribution sur le sujet était, et est toujours, programmée selon plusieurs parties, traitant successivement de la campagne de vaccination « universelle » lancée par le fabricant d’Engerix dès 1993 jusqu’à l’obligation prévisible de la vaccination par Gardasil/Cervarix, en passant par la « pandémie » porcine de 2009 et l’élargissement des obligations vaccinales de janvier 2018. La tragi-comédie du coronavirus m’oblige sinon à accélérer le rythme prévu, du moins à présenter sans attendre cette brève mise au point.
Je n’ai pas suffisamment d’informations pour déterminer si la situation de panique ambiante qui motive la présente mise au point résulte d’un plan froidement arrêté par ceux qui y auraient intérêt (mais précisément : qui ?) ou d’un dérapage non contrôlé lié, en dernière analyse, à l’incompétence des gouvernants. Nul doute, en tout cas, que l’analyse que je m’étais fixée contribuera à éclairer le tableau d’ensemble, sinon à totalement l’expliquer.
Nul doute, non plus, que le désordre actuel ne peut que satisfaire ceux qui, quelles que soient leur bêtise et leurs erreurs, ne pourront, in fine, que se réjouir du formidable déficit démocratique qui va s’ensuivre, dont la menace sur les élections de cette semaine n’est qu’un signe avant-coureur. Savoir si les élections qui ont actuellement lieu dans les pays développés sont « démocratiques » est une question qui mérite d’être posée. Mais il est ahurissant d’admettre l’éventualité que des élections nationales puissent être reportées, pour des raisons aussi objectivement débiles qu’une de ces « pandémies » que l’OMS nous a concoctée sans que personne ne rigole. Le 18 Brumaire 1849, le pouvoir de suspendre les élections avait été reconnu à un aventurier sans scrupules ; le 10 juillet 1940, il avait été délégué à un réactionnaire déjà vaguement gâteux ; les 15 et 22 mars 2020, il est entre les mains d’un dictateur en culottes courtes, qui a déjà donné toutes les preuves de son respect pour la vox populi...
P.S. du 14/03/20
Dans la rubrique « J’ai un gros bidon d’essence et j’adore jouer avec mon briquet quand je suis à côté – surtout quand il y a déjà le feu », Valeurs Actuelles (13/03/20) publie un article intitulé « “On s’est trompés, c’est bien plus grave” : un infectiologue en chef tire la sonnette d’alarme », mais sans préciser nettement ce qui pourrait contribuer à rectifier l’erreur consistant à avoir alimenté un incontrôlable climat d’hystérie un peu partout dans le monde.
Avant toute chose, il convient de reconnaître que les pratiques de mondialisation déchaînée (« dérégulées » est le mot, je crois) et l’irresponsabilité des personnels de santé (dans la surconsommation des antibiotiques et des vaccins) exposent effectivement la population mondiale à une véritable catastrophe sanitaire : mais ça ne date pas d’hier, et il suffit de penser aux manigances européennes visant à réintroduire les farines animales pour entrevoir ce que je veux dire.
Mais si l’on se concentre sur le discours de « l’infectiologue - en chef s’il vous plaît », on y apprend – c’est l’essentiel du message – que « non, le coronavirus n’est pas comparable à une simple grippe, leur taux de mortalité s’élevant respectivement à 0,1% et 2 à 3% ». Là, on permettra au bon Docteur Girard de continuer à rigoler [6] : je mets – et publiquement – les autorités sanitaires françaises au défi de prouver qu’on dispose, en France, d’un système de recueil permettant de faire des dénombrements à 0,1%, 2 ou même 3% près...
Mes fidèles lecteurs savent que j’ai déjà pas mal écrit sur ce sujet…
Additionnellement, et s’il s’agit de répondre aux contradicteurs qui se présentent tout naturellement forcément mieux informés que moi mais sans préciser sur la base de quelle source [7], je voudrais bien savoir si les victimes du virus qui tombent comme des mouches ont, elles aussi, reçu cette super innovation qu’on appelle Tamiflu...
[1] au cours d’une émission sur France 24 en date du 28/04/2009 où j’étais opposé à Bader, alors journaliste au Figaro.
[2] Également à mon initiative, soit dit en passant…
[3] Pourtant l’un des rares à tenir aujourd’hui un discours raisonnable, Didier Raoult lui-même a-t-il oublié que lors d’une émission grand public en 2009, il était allé jusqu’à me traiter d’« abolitionniste » ? Il y a clairement des situations où l’on peut être fier d’avoir été négationniste...
[4] L’impunité n’a jamais stimulé l’intelligence, demandez à Macron.
[5] Incluant les « experts » spécialisés dans l’analyse « scientifique » des vaccins qui s’obstinent à ignorer qu’iceux sont bel et bien des médicaments.
[6] Tout en rappelant à toutes fins utiles qu’il a fait un peu de mathématiques dans sa jeunesse hélas lointaine.
[7] Quand j’ai commencé la recherche clinique au début des années 1980, la Food & Drug Administration (FDA, qui, malgré ses tares déjà palpables, était LA référence internationale en matière de rigueur) refusait par principe les essais en provenance de l’Italie. Alors que tout laisse penser que, sous l’influence des lobbies, ladite FDA a spectaculairement relâché ses standards, rien, au contraire, n’indique que ceux des autorités sanitaires italiennes aient tant soit peu progressé en matière de crédibilité. On me permettra donc de rester relativement insensible aux données alarmantes made in Italia…
Marc Girard
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