Promis pour la rentrée à de nombreux correspondants qui le sollicitaient, cet article est mis en ligne ce 1er septembre 2009 bien qu’il soit encore susceptible d’évoluer dans la suite. Il répond en effet à une situation d’urgence en prétendant fournir aux citoyens un contre-argumentaire professionnel pour leur permettre de résister aux menaces que font peser sur eux ou sur leurs proches l’alarmisme démentiel des autorités.
Comme les autres de ce site, mais plus encore compte tenu du contexte, cet article n’atteindra son objectif que si chaque lecteur intéressé s’implique à son tour dans la diffusion – tout en prêchant la patience si, sur un sujet d’une telle acuité, la tenue en charge explose sous le nombre d’accès : on y travaille actuellement, avec le même sérieux que pour le reste…
Cet article étant régulièrement mis à jour (en fonction de l’actualité ainsi que des informations transmises par mes correspondants du monde entier), le même lecteur intéressé pourra, le cas échéant, y revenir de temps en temps.
Table des matières
1. Introduction
1.1. Une sérieuse menace sur les libertés
1.2. Un décalage démocratique préoccupant
2. Une grille d’analyse
2.1. Quel bénéfice ?
2.1.1. Vaccins antigrippaux en général
2.1.2. Vaccin contre la grippe porcine
2.1.3. Grippe porcine
2.2. Quel risque ?
2.2.1. Risques des médicaments en général
2.2.1.1. Rapport bénéfice/risque
2.2.1.2. L’expérience de la classe
2.2.2. Risques des vaccins
2.2.2.1. Durée d’action
2.2.2.2. La « mosaïque de l’auto-immunité »
2.2.2.3. Les associations
2.2.3. Risques des vaccins contre la grippe
2.2.4. Risques liés aux circonstances spécifiques de l’espèce
2.2.4.1. La prévention et ses risques
2.2.4.2. Effet d’échelle
2.2.4.3. Les « espèces protégées » du développement pharmaceutique
2.2.4.4. Une évaluation court-circuitée
2.3. Quel coût ?
2.3.1. Cout direct, coût indirect
2.3.2. Le précédent de la grippe aviaire
2.3.3. Un problème de crédibilité
3. Conclusion
Document joint
Post-Scriptum du 04/10/10
Rédigé voici plus d’un an, cet article ne me semble pas avoir beaucoup vieilli. Joint à ma note plus récente sur les narcolepsies, il me semble répondre encore adéquatement aux questions qui continuent de m’être posées cette année sur l’intérêt d’une vaccination contre la grippe saisonnière – laquelle, comme chacun sait, inclus le virus H1N1 ainsi que l’adjuvant le plus mis en cause l’an dernier.
Post-Scriptum du 25/03/12
Cet article (notamment mon interprétation des revues Cochrane) suscitant de temps en temps quelques objections des internautes qui savent tout sans avoir jamais rien fait de documentable, je rappelle que j’ai dûment répondu – et depuis longtemps – à mes pauvres censeurs. Je rappelle aussi qu’à l’époque où cet article a été écrit (été 2009), la vaccination contre la grippe saisonnière était considérée comme un grand succès de la politique vaccinale française – et que le scepticisme pourtant radical de la fondation Cochrane n’avait, à ma connaissance, encore fait l’objet d’aucune médiatisation: depuis lors et sur la base de la bibliographie disponible, je n’ai vraiment pas l’impression que les auteurs de cette méta-analyse sur le vaccin grippal aient modéré leurs critiques – au contraire… Je n’ai donc pas non plus l’impression d’avoir manqué de “rigueur” scientifique ou morale en introduisant ces critiques dans le débat public…