Des amis qui me veulent du bien (il y en a, si ! si !) se sont récemment alarmés de ragots traînant sur la Toile visant à me décrédibiliser au motif que certains de mes articles circuleraient sur des sites ou dans des revues jugés "peu recommandables" par mes détracteurs.
Peu intéressé, je l’ai souvent dit, par les question d’ego ou les querelles de personnes, je saisis néanmoins l’occasion pour faire un bref point sur les questions de fond auxquelles renvoient de tels dénigrements.
C’est sans doute la première fois qu’on voit une "lettre ouverte" que son auteur a apparemment oublié d’adresser à son destinataire : il doit y avoir des ouvertures moins fermées [2]...
De toute façon et comme je m’en suis déjà expliqué, je n’ai aucun intérêt personnel pour les contributions qui me visent - s’intitulassent-elles pompeusement "A Marc Girard" : ma seule prétention est que les miennes soient assez objectives pour faire oublier leur auteur (et, le cas échéant, les personnes qu’elles sont parfois obligées de viser). Il y avait donc très peu de chances pour que je décachette cette lettre ouverte - si mes amis et bons correspondants ne s’étaient mis à plusieurs pour m’en faire part...
J’ai trop de respect ou d’amitié à leur égard pour snober leur envoi de fin d’année, et à quelque chose malheur est bon : car abstraction faite de "Marc Girard" qui n’en demande pas tant, il est une fois de plus possible d’extraire de cette lettre quelque chose d’intérêt bien plus général et qui concerne, comme par hasard, le souci qui a présidé à la création de la présente rubrique - la face obscure de la Toile, justement.
Un post-scriptum à cet article initialement posté le 27/12/11 a été ajouté en date du 31/12/11.
La création d’une sous-rubrique "Querelles de personnes" est justifiée dans les lignes qui suivent.
Devenu sans le chercher un acteur significatif du débat concernant la grippe "porcine", je fais apparemment l’objet de quelques polémiques - finalement assez rares. N’allant jamais sur les forums de toute façon, je n’en prends même pas connaissance : j’ai mieux à faire - et plus urgent.
Des internautes, cependant, m’ont exhorté à répondre "pour éclairer et armer" mes lecteurs.
Dont acte avec retard. Car j’aperçois désormais matière à intervenir du point de vue épistémologique qui a constamment sous-tendu mes analyses précédentes : instruire les gens (plus que les informer), les aider à comprendre et choisir, contribuer à domestiquer la sauvagerie d’internet au service de la démocratie.
Merci de faire circuler le plus largement possible le PDF "Pourfendeurs de hoax" (donné en PJ).
fr Informations sur le site et son auteur Querelles de personnes ?