RÉSUMÉ - On prend prétexte d’un tweet bête de Buzyn visant un propos effectivement idiot de Rivasi pour faire l’historique d’incompétence et de corruption qui a conduit les autorités françaises à ridiculement varier dans leurs recommandations sur la vaccination contre l’hépatite B, avant de se fixer sur la population des nourrissons, malgré l’énormité des preuves attestant les risques à cet âge. Dans l’ordre des responsabilités qui rendent compte de la tolérance du public à une falsification aussi grave, on incrimine outre l’administration sanitaire et les magistrats, le corps médical dans son ensemble, ainsi que les associations aussi bien de victimes que d’activistes tels que les anti-vaccinalistes. On conclut que le bonnet blanc de Rivasi vaut bien le blanc bonnet de Buzyn, et réciproquement.
RÉSUMÉ - Le dernier arrêt du Conseil d’État (avril 2019) concernant l’élargissement des obligations vaccinales inclut des considérations nées à propos de la vaccination contre l’hépatite B. Il conclut de la sorte une histoire de plus de vingt ans, initialement imputable à quelques incompétences faciles à reconstituer [2] (notamment celle de Douste-Blazy et celle de la Commission Nationale de Pharmacovigilance), mais dont les conséquences sanitaires ont été tellement graves qu’elles ont peu à peu conduit tous les acteurs impliqués (l’Agence du médicament, la Haute Autorité de santé, les professionnels de santé, la justice civile, administrative et pénale, la presse profane ou spécialisée, les associations [incluant indistinctement les pros et les antis]…) à s’engager dans la falsification, la promotion du mensonge ou l’embrouille. Il s’en est suivi une situation inextricable où, en l’espace de 30-40 ans, la France est passée d’une nation gravement sous-développée en recherche clinique et en pharmacie industrielle à un pays de cocagne pour les pires forbans de l’industrie pharmaceutique mondiale.
RÉSUMÉ - Initialement mis en ligne le 29/10/2004 (soit depuis près de 15 ans), cet article n’a rien perdu de son actualité, surtout en considération de la niaiserie béate avec laquelle le Conseil d’État a balayé [5] les objections pourtant facilement documentables qu’on peut opposer à la vaccination des bébés contre l’hépatite B. Le texte qui suit récapitule les éléments de fait attestant que les responsables sanitaires français n’ont cessé de se contredire ou de raconter n’importe quoi sur le sujet [6]. C’est l’occasion, aussi, de se distancer des antis de tout poil, qui aiment à se poser eux aussi en « experts » alors qu’ils ignorent les bases élémentaires du sujet (par exemple : que les vaccins SONT bien des médicaments). L’occasion, pour tout dire, de méditer une fois encore à ce que j’appelle « les critères intrinsèques de crédibilité ».
Après la reprise de mon article pourtant ancien prônant une réévaluation drastique de la politique française en matière de vaccination contre l’hépatite B, un lecteur parmi les plus fidèles me fait remarquer que celui-ci (et qui fut mis en ligne aussi précocement que le 7 octobre 2004) mérite lui aussi d’être remonté dans les articles « d’actualité ». C’est vrai qu’il n’a pas pris une ride – ce qui, du même coup, éclaire d’un jour impressionnant ce qu’a été le travail des autorités sanitaires depuis ce temps : que dalle…. Joint à celle qui a précédé, la présente contribution – surtout par comparaison avec l’indigente note cérémonieusement remise au Conseil d’État par la Haute Autorité de Santé (HAS) – vise à faire bisquer le rapporteur public qui n’a vu que « vide scientifique » dans l’argumentation de ceux qui s’opposent à l’élargissement des obligations vaccinales. Accessoirement, elle vise aussi à montrer au public ce que pourrait être une pharmacovigilance, même privée de moyens financiers ou opérationnels, pourvu qu’elle ne soit pas monopolisée par des crétins ou des escrocs (l’un n’étant pas exclusif de l’autre)…
Résumé – Basée exclusivement sur des données publiées ou disponibles dans le domaine public (à la date du 31/12/03), la présente mise à jour commence par replonger la vaccination contre l’hépatite B dans le contexte plus général d’une crise sans précédent, répétitivement dénoncée par les plus hautes instances de l’information médicale (les revues internationales, notamment), et qui concerne la façon dont l’industrie pharmaceutique est parvenue à contourner le contrôle normalement exercé sur son activité par les autorités sanitaires ; l’attention est également attirée sur la rentabilité économique exceptionnelle des thérapeutiques à visée censément préventive, qui semble culminer avec les spécialités vaccinales tirées du génie génétique. Cela posé, on rappelle que l’évaluation de quelque thérapeutique que ce soit passe nécessairement par une appréciation de son rapport bénéfice/risque : appliquée au vaccin contre l’hépatite B, cette évaluation s’est trouvé durablement biaisée par une campagne vaccinale dont les responsables ont dissimulé que, dans son principe même, il était dépourvu du moindre bénéfice individuel direct (on souligne notamment que de l’aveu même des responsables, l’épidémiologie de l’hépatite B n’est pas connue en France). De plus, dans un projet d’inspiration aussi théorique (vaccination du plus grand nombre au bénéfice supposé de très restreintes sous-populations à risque mal identifiées par ailleurs), aucune analyse même élémentaire des risques encourus n’a été effectuée – notamment eu égard au changement d’échelle pourtant vertigineux dans l’exposition (situation typiquement connue comme exposant à des dangers considérables, tant qualitatifs que quantitatifs). Enfin, alors qu’une exigence toute particulière d’information aurait dû gouverner un projet collectif aussi dépourvu de bénéfice individuel crédible, les responsables ont accumulé les dissimulations, voire des falsifications scientifiquement caractérisées (dont la comparaison des cas « observés » aux cas « attendus » ne fut que l’une des plus grossières). Un essai de bilan chiffré aboutit à considérer que pour un espoir théorique de quelques centaines de complications évitées tout au plus, les responsables n’ont pas hésité à envisager comme risque ACCEPTABLE des milliers de victimes iatrogènes dans une population parfaitement saine, quasiment pas exposée au risque d’hépatite, dont un bon nombre d’enfants et de nourrissons ; qui plus est, les données désormais disponibles attestent l’échec de ce pari dramatique : pour un bénéfice proche de zéro, il est probable que les victimes françaises se dénombrent aujourd’hui par dizaines de milliers.
La première mise en ligne de l’article ci-joint (en PDF) date du 26/09/04.
Presque un an jour pour jour après la « conférence internationale de consensus » qui s’est tenue à Paris sur la vaccination contre l’hépatite B (10-11 sept 2003), la parution trop longtemps attendue des résultats de Hernan et coll (Neurology, 14/09/04) valide rétrospectivement les inquiétudes exprimées dès avant cette réunion quant à la transparence des experts invités et à l’équilibre des débats (Libération, 10/09/03).
Car, pour catastrophiques qu’ils apparaissent aujourd’hui, ces résultats ont bien été évoqués lors de ladite réunion, mais par M. Chen exclusivement, zélateur notoire de la vaccination contre l’hépatite B et co-auteur d’une étude cas/témoins excessivement rassurante qui, à ce titre, n’a pas fait l’objet d’une critique aussi acérée : aucun des chercheurs ou spécialistes capables de replonger les résultats préliminaires d’Hernan et coll dans la continuité d’autres indicateurs préoccupants n’a été ni invité, ni même averti de cette réunion dont la validité aurait pourtant exigé un minimum de contradictoire.
La situation actuelle place médecins et pharmaciens dans une position de plus en plus insoutenable par rapport à la vaccination contre l’hépatite B, pour la promotion de laquelle ils sont toujours sollicités malgré leur sentiment croissant d’inquiétude : c’est à leur intention que j’ai rédigé dans l’urgence la brève synthèse ci-après.
La difficulté notoire rencontrée par Hernan et coll à publier leur résultats en dépit de leur immense notoriété dit assez les contraintes qui pèsent aujourd’hui sur la diffusion des informations médicales :
Personne n’est obligé de se ranger aux analyses ci-après développées, en dépit du fait que j’ai veillé à ce qu’elles soient toutes explicitement justifiées et, plus encore, dûment référencées. Au delà, cependant, des controverses sur le passé, l’ampleur effarante du risque annoncé doit désormais engager pour l’avenir la conscience - et la morale - des hommes et femmes de bonne volonté. Je demande donc à tout collègue parvenant sur ce site de témoigner son intérêt au moins pour le débat en se faisant lui-même agent d’information et en transmettant les coordonnées du site au maximum de ses confrères.
Quant au « profane » qui tomberait ici par hasard, je lui demande instamment de faire connaître, dans les meilleurs délais, ce site aux professionnels de santé qu’il côtoie : son médecin, son pharmacien, le cas échéant son infirmière ou son kinésithérapeute.
Malgré sa débilité voyante, le mode de falsification mis au point par la pharmacovigilance française pour priver, grâce à la connivence béate de la justice civile, les victimes de la vaccination contre l’hépatite B d’une juste réparation a été repris à l’identique, avec la complicité des mêmes intervenants (magistrats et "experts" judiciaires), pour les accidents iatrogènes imputables à Androcur. Il peut donc être utile de replonger le présent article (initialement mis en ligne le 01/01/18) dans l’actualité de ce nouveau scandale.
RÉSUMÉ - Une « mise au point » datée du 18/12/17 (et qui semble engager collectivement l’INSERM) oppose une fois encore « la science » promue par les responsables de ce texte aux « idées reçues » des opposants à l’élargissement des obligations vaccinales qui doit prendre effet au 01/01/18 : les risques des vaccins contre l’hépatite B y sont cités comme exemple de ces « idées reçues ». Sur la base de documents aussi officiels qu’aisément disponibles, on montre que, pour dissimuler ces risques qui contrariaient la promotion des fabricants, la pharmacovigilance française a répétitivement falsifié les données disponibles, tout en se plaçant continûment en infraction avec la réglementation pharmaceutique européenne. On s’étonne, au passage, que la continuité de ce comportement évidemment répréhensible et très facile à documenter n’ait jamais fait l’objet de la moindre sanction judiciaire.
RÉSUMÉ – Après avoir exposé, dans les deux articles précédents, les modalités de la surveillance après commercialisation concernant les vaccins contre l’hépatite B, on s’intéresse désormais au processus réglementaire avant commercialisation qui a conduit les autorités françaises à autoriser l’introduction sur le marché des spécialités Engerix B (SKB) et GenHevac B (Pasteur-Mérieux). Une fois expliquée la rentabilité du secteur vaccinal par le laxisme des textes technico-réglementaires qui le gouvernent, on montre que la surveillance de ces deux spécialités pourtant dotées d’un préoccupant potentiel de complications auto-immunes n’a pas dépassé quelques jours ; on montre aussi que les autorités françaises ont explicitement admis avoir octroyé une autorisation malgré la pauvreté et « la mauvaise qualité » des données fournies. On montre ensuite que dans la compétition commerciale féroce qui a opposé SKB et Pasteur-Mérieux pour le projet fabuleux de « vaccination universelle », les autorités françaises ont constamment joué la carte de la préférence nationale, sans aucune considération pour les risques sanitaires encourus. Enfin, on montre que, dispositif majeur dans ce projet de « vaccination universelle », la campagne scolaire de 1994 a été lancée par le ministre de la santé purement et simplement hors AMM. Une fois encore, on s’étonne que les autorités judiciaires en charge des litiges liés à cette vaccination n’aient rien trouvé à redire à une situation d’aussi exceptionnelle anarchie.
RÉSUMÉ – Le premier article de cette série consacrée à la surveillance après commercialisation des vaccins contre l’hépatite B s’était focalisé sur une date précise (15/12/94), marquant la première analyse « officielle » des observations cliniques compatibles avec la crainte déjà ancienne (1976) qu’une telle immunisation ne se solde par des complications d’ordre auto-immun : malgré la brièveté de la fenêtre chronologique à laquelle on s’était ainsi borné, on y avait découvert, chez les responsables de la pharmacovigilance française, un parti-pris inquiétant d’occultation et de falsification. Le présent article reprend l’analyse du même problème, mais dans une perspective chronologique bien plus large, allant de la première commercialisation (1987-88) de la date d’aujourd’hui : on y retrouve, mais continûment, le même parti-pris d’occultation et de falsification, auquel s’ajoute une évidente volonté de tromper dans la communication des autorités sur les résultats de cette surveillance. Si le mobile de ce parti-pris semble à peu près aller de soi, on s’interroge de nouveau sur la passivité de la justice française à l’endroit d’infractions aussi multiples, évidentes même pour le profane, et extrêmement faciles à documenter précisément.
Un peu par hasard (fin mars 2014), je retrouve sur Internet un entretien que j’avais accordé à des antivaccinalistes (de mémoire : au tout début de l’année 2005 [8]).
Que ce soit sur la vaccination contre l’hépatite B, sur l’incompétence et la malhonnêteté de l’administration sanitaire, ou sur les insuffisances de la justice, cet entretien reste d’une triste actualité. C’est la raison pour laquelle je crois utile de le porter à la connaissance de mes visiteurs, même avec près de 10 ans de retard...
Depuis un an, que ce soit à titre privé ou de façon publique, j’ai entrepris d’alerter les Parlementaires sur la généralisation préoccupante de la pratique consistant à profiter des obligations vaccinales pour administrer des vaccins onéreux et facultatifs à l’insu des intéressés : outre le scandale évident d’une telle escroquerie (pour les individus comme pour les finances publiques), j’ai notamment souligné qu’elle mettait en échec le traditionnel schéma d’indemnisation des accidents liés aux vaccinations obligatoires (tel que formalisé aujourd’hui par l’article L 3111-9 du Code de la santé publique, mais en vigueur depuis des décennies).
Dans un article initialement mis en ligne en octobre 2010, j’ai détaillé et documenté les principaux éléments du scandale ; j’y ai joint un modèle de courrier en enjoignant à mes visiteurs de s’en inspirer pour alerter leur député et leur sénateur.
Le présent article vise à esquisser un premier bilan de cette action collective.
fr Documents en français Recherche clinique et médicaments Vaccins Hépatite B ?