Vaccination antigrippale : nouvelles du front.
Au scandale de la réquisition que j’ai dénoncé dès le 11/11/09 (cf. PJ0), s’ajoute désormais celui d’une vaccination menée dans des conditions incroyables.
Lisez plutôt.
Plusieurs professionnels de santé ont sollicité mon conseil après avoir reçu un ordre de réquisition : ils le trouveront en pièce jointe (cf. PJ0). Comme indiqué dans cette pièce jointe, un minimum d’imagination créatrice peut éviter une action judiciaire plus lourde à ceux qui ne veulent pas s’embêter dans les procédures administratives Ainsi de ce confrère dont la grève sur zèle s’est avérée fort efficace :
J’ai été réquisitionné pour vacciner le 03-12-2009 ; j’ai reçu l’ordre de réquisition par la poste le jour même à 13h15 par RAR pour me rendre au centre de vaccination de la ville arrivé sur place à l’heure exacte (il était marqué sur l’ordre de réquisition qu’il serait profitable de s’y rendre une 1/2heure plus tôt). J’ai commencé à déclarer au chef de centre qu’étant indemnisé 3C de l’heure, je devais ne voir que 3 personnes à l’heure. J’ai donc pris tout mon temps pour informer les patients sur les vaccins et sur le fait qu’ils signaient une décharge pour toute poursuite ultérieure. Je n’ai prescrit pour ceux qui voulaient quand même se vacciner que le PANENZA contre les ordres donnés, et je demandais une surveillance d’un quart d’heure avec pouls et tension. Au bout d’une heure j’ai était remercié et remplacé par un médecin hospitalier des urgences du centre hospitalier de la ville : la première question qu’il m’a posée : "c’est quoi les vaccins dont on dispose et que faut-il remplir ?" Le chef de centre été très mécontent car il ne faisait pas le chiffre (il espère une médaille à la fin de la campagne de vaccination)
Par delà les professionnels de santé qui veulent résister à leur réquisition, il importe que les citoyens dans leur ensemble prennent la mesure du scandale : c’est sans doute la première fois que la force publique se trouve requise – et avec quelle brutalité ! - afin d’assurer le succès d’un marketing pharmaceutique assez grossier pour avoir suscité la méfiance de plus de 80% des gens.
Cependant, alors que les organisations professionnelles peinent manifestement à entreprendre une action collective (on se demande bien pourquoi...), de nombreux internautes se sont tournés vers moi pour me faire part de leur indignation et remonter des informations qui semblent échapper aux grands médias.
- Ceux qui travaillent dans un Service où les professionnels vaccinés sont priés d’arborer fièrement un badge "j’aime la vaccination" et qui se demandent ironiquement : à quand l’étoile jaune pour les autres ?...
- Ceux qui, ayant refusé de se faire vacciner, se voient forcés de travailler toute la journée avec un masque : déjà ancienne, cette information m’est confirmée par bien d’autres professionnels, dont certains me transmettent une note de l’hôpital de Créteil, datée du 09/12/09 et donnée en PJ1.
- Ceux qui ricanent de voir les vaccinateurs dissimuler sous tous les prétextes la cause de leur arrêt-maladie juste après vaccination, et qui constatent avec raison que les données de la pharmacovigilance resteront longtemps rassurantes à ce compte-là (on imagine volontiers qu’une fois revenus au travail, ces vaccinateurs humiliés mettront un point d’honneur à notifier les effets indésirables qu’ils observeront, cette fois, chez leurs patients...)
- Ceux qui s’inquiètent de voir la causalité des réactions indésirables même les plus graves balayée d’un revers de la main par leurs responsables.
- Ceux qui s’indignent des pressions exercées sur le petit personnel infirmier, ou sur les personnes âgées institutionnalisées : consentement informé, vous disiez ?
- Ceux qui viennent de m’adresser le message suivant, en me suppliant de le diffuser :
Bonjour,nous voulons vous faire part des conditions de réquisitions des étudiants infirmiers pour la campagne de vaccination afin d’en faire part aux internautes via votre site.
Qui vaccine dans les centres ?
Nous !!!!
Un infirmier diplômé d’état est présent pour nous "chaperonner" entouré de 5 à voir 6 plus étudiants en 3eme Année en soins Infirmiers(à qui on a pas demandé leur avis !!!!).
Nous sommes au sein d’un institut de l’assistance publique hôpitaux de paris et nous avons été contraint,forcé sous peine de représailles d’abord pénale ensuite disciplinaire.Nous trouvons tout cela inadmissible.
Il faut rajouter à cela que nous ne sommes pas rémunérés :"c’est de notre devoir de santé publique " nous dit-on....
C’est au lieu d’être en stage au sein des hôpitaux afin de nous former (en cette dernière année charnière) que nous apprenons .
Ce n’est pas sans mal de manifestation, de mécontentement exprimé
Donnez nous la chance d’être lu au travers de vos écrits, de votre voix qui sait se faire entendre.
Notre cas n’est pas isolé, tous les étudiants infirmiers de France sont dans le même cas.
Merci de diffuser et de nous aider dans la mesure du possible à faire entendre notre voix.
Merci.
Une promotion de 3eme Année en soin infirmier Paris.
On continue, sur la base des informations qui me sont remontées par les internautes...
- Ces élèves infirmiers qui manifestent publiquement (cf. PJ2), en conformité avec cet article du Journal International de Médecine (08/12/09) que m’adresse une internaute : Parmi les principales mesures appliquées par le gouvernement pour accroître la fluidité dans les centres de vaccination contre la grippe A (H1N1), figurait la réquisition des internes en médecine et des étudiants en soins infirmiers. Si ces soignants en formation ont le plus souvent répondu à l’appel ce week-end, cela ne s’est cependant pas totalement fait sans heurt.
Cours annulés
Déjà, vendredi 4 décembre, sous les fenêtres du ministère de la Santé, la grogne faisait rage. Une centaine d’étudiants en soins infirmiers manifestaient avenue de Ségur pour protester contre les conditions de réquisition. Les difficultés logistiques auxquelles elles soumettent les futurs infirmiers ont ainsi été dénoncées. Dans un communiqué diffusé récemment, le syndicat Sud a ainsi notamment pointé du doigt le fait que certains étudiants en soins infirmiers soient parfois envoyés dans des centres fortement éloignés de leur domicile. Par ailleurs, la très mauvaise planification des réquisitions a été souvent dénoncée. D’autres voix se sont élevées pour s’interroger sur l’impact de cette participation à la campagne vaccinale quant au bon déroulement des études des futurs infirmiers. Ainsi, la CFDT regrette la « désorganisation dans les Instituts de formation en soins infirmiers (IFSI) et les suppressions de cours pour les étudiants de première et deuxième année ». De son côté, le syndicat national des professionnels infirmiers (SNPI) a déploré que des étudiants aient été « réquisitionnés à la veille de leurs examens », tandis que « des stages de mise en pratique (…) aient été annulés ».
On ne prend pas de gants
Mais au-delà de ces considérations qui ne prennent guère acte du fait que les pouvoirs publics tentent de répondre à une crise sanitaire globale, les syndicats et les étudiants ont également fait part de dysfonctionnements inquiétants au sein des centres mêmes. Ainsi, Sud n’a pu que dénoncer l’absence de « lavabos à proximité pour le lavage des mains » dans certains centres ou épinglé la pénurie de gants dans d’autres lieux. Le vice président du comité des étudiants infirmiers de Meaux dénonce pour sa part des défauts dans la supervision de leurs actes : « Quand il n’y a pas d’infirmiers, les médecins veulent bien nous superviser. Mais dans certains cas, il n’y en a même pas. Et quand on doit effectuer 600 vaccinations dans la même journée, on ne peut pas éviter les petites erreurs », explique Joël Droitcourt, tandis que le SNPI confirme qu’un nombre croissant d’accidents minimes est recensé (des erreurs de dose en majorité).
Illégalité ?
Du côté des internes, les inquiétudes et les dénonciations sont également nombreuses. Les mêmes critiques quant à une planification anarchique des réquisitions ont ainsi fusé ce week-end. « Les jours ne correspondent pas du tout aux plannings des services, pourtant communiqués à la DDASS » observe ainsi Youri Yordanov, du Syndicat des internes des hôpitaux de Paris (SIHP). Les étudiants en médecine sont en outre eux aussi confrontés à quelques dilemmes ayant à trait à leur responsabilité légale. Dans certains cas en effet, ils doivent réaliser des injections alors qu’ils sont censés limiter leur participation à l’entretien de prévaccination. « Ce n’est pas légal », remarque Youri Yordanov.
Laissez-nous soigner les vrais malades
Outre ces difficultés logistiques, les jeunes praticiens ont tenu à souligner combien certaines réquisitions semblaient mettre en danger la sécurité des soins hospitaliers. La situation d’un interne en chirurgie vasculaire à l’Hôpital Saint Joseph à Paris a ainsi fait grand bruit : William Mamane a indiqué avoir été réquisitionné alors qu’il était d’astreinte et qu’il devait participer à une intervention en urgence. « On a affecté un chirurgien viscéral pour aider le chirurgien senior pendant cette opération. C’est comme si on envoyait un plombier aider un serrurier. Du coup s’il y a une péritonite ou une appendicite à opérer d’urgence, le chirurgien viscéral est occupé à déboucher une veine dans le service d’à-côté » a remarqué l’interne. Dans d’autres cas, les internes ont été appelés alors que les centres de vaccination étaient suffisamment pourvus, tandis que dans les hôpitaux la tension ne faisait que croître. Face à ces différents dysfonctionnements, le président du SIHP a lancé un appel aux pouvoirs publics : « Nous sommes d’accord pour vacciner, mais pas pour désorganiser le fonctionnement des hôpitaux, et faire courir un danger majeur à des patients manifestement malades, pour une vaccination contre un danger bien plus hypothétique ».
Ajustements
Roselyne Bachelot a souligné ce matin, comme elle l’avait déjà fait ce week-end, qu’il n’était nullement question de susciter la « désorganisation » au sein des hôpitaux. Elle a indiqué qu’avaient été rappelées par une circulaire les conditions de réquisition des personnels hospitaliers : c’est au directeur d’établissement d’indiquer les noms des soignants éventuellement disponibles, qui doivent préférablement faire partie de services à « spécialité froide » a indiqué Roselyne Bachelot, interrogée par France Inter ce mardi 8 décembre. De son côté, Didier Houssin a affirmé que le dispositif était en train d’être « ajusté » et qu’un message avait été envoyé aux directeurs des CHU afin que les réquisitions soient réalisées avec « discernement ». Il a par ailleurs été précisé que les réquisitions ne devraient pas excéder deux vacations par semaine.
- Cet obstétricien qui menace ses patientes enceintes de ne plus les suivre si elles refusent de se faire vacciner !...
- Je suis coordinatrice d’un centre de vaccination (...). Je suis une "administrative" comme on dit (attachée principale).
La campagne se passe très mal malgré ce que disent Madame la Ministre, Roselyne Bachelot et certains médias...et je confirme tout à fait les propos des internautes qui vous écrivent notamment ceux des étudiants infirmiers.
Je suis pour ma part "réquisitionnée" (réquisition volontaire selon le terme exact) et je suis vraiment exténuée par toute l’organisation de cette vaccination. D’autant que cela n’est vraiment pas satisfaisant sur le plan de la conscience professionnelle...Personne ne peut s’imaginer et comprendre toute ce que cela engendre au quotidien...
Et notre unique interlocuteur la DDASS n’est pas vraiment opérationnelle non plus et je pense, il faut le dire dépassée par tout ça.
Bref, aujourd’hui, je sors d’une réunion (...) [où on nous a ] annoncé l’ouverture des CDV tous les jours 7 jours sur 7 (de 8h30 à 22H30 sans
interruption) ce qui signifie pour nous organisateurs une dévouement total et par conséquent, une disparition de toute vie privée.
- Un confrère (02/12/09) :
- La semaine dernière dernière mont patient X diabétique va voir son diabétologue hospitalier :"pensez à vous vacciner de la grippe A !" dit le confère, "mon médecin [moi] n’est pas pour , et vous qu’en pensez vous vraiment", "il y a du pour et contre , dit le spécialiste" ; "et vous même l’avez vous fait " demande le patient ? "surtout pas !" lâche (trop ?) spontanément le diabétologue . "J’ai compris" dit le patient.
- Mon confrère ORL conseille vivement le vaccin aux enfants fragiles , je le rencontre et lui demande : et toi tu l’as fait ce vaccin ? "non jamais de la vie , je ne fais aucun vaccin, je ne supporte pas les piqures !!"
(malheureusement authentique !) - Beaucoup de mes confrères généralistes conseillent le vaccin ...mais ne l’ont pas fait pour eux-même. Argument , vaut mieux un problème vaccinal (non responsabilité) qu’un décès "suite de grippe A" à quelqu’un conseillé de ne pas se vacciner. Courageux pour le vaccin des autres, mais pas téméraires ...
- Moins "gai" : un patient me dit que son amie que je ne connais pas , à 2 mois 1/2 de grossesse, a fait une fausse couche 5 jours après le vaccin (à priori sans adjuvant, je n’ai pas la preuve) . "Fausse couche spontanée ça arrive" a dit son obstétricien réfutant le vaccin. Je conseille de faire monter un dossier de pharmacovigilance et me dit prêt à aider si besoin... Dossier resté sans suite, la douleur de cette femme rend compréhensible l’inertie... ainsi ira la sous-évaluation des effets nuisibles du vaccin !
J’espère ne pas vous avoir ennuyé de ce quotidien de l’atmosphère grippe A d’un toubib lambda de banlieue parisienne ; en 30 ans de carrière je n’ai jamais connu une telle supercherie (et pourtant ...)
- Un autre confrère (02/12/09) : Je suis médecin généraliste libéral à *** et je fais partie des médecins entièrement opposés( j’espère qu’il y en a encore...)à cette vaccination scandaleuse. Ce plan de vaccination orchestré par l’Etat est délirant.
Cette grippe est présentée comme la peste pulmonaire, alors que l’on sait que le virus n’est pas forcément plus agressif que celui de la grippe saisonnière. C’est du n’importe quoi ! (...) Il est regrettable que des médecins aient retourné leur veste et propose ce vaccin. L’influence des médias est impressionnante.
- Un autre confrère (04/12/09) : Le frère d’un de mes patients, asthmatique, convaincu de se faire vacciner par son médecin et les médias, va donc sereinement au centre agréé : "je suis asthmatique , vous êtes sûr qu’il n’y a pas de problème avec le vaccin ? - Non, juste une réaction au point de piqure ou un peu de fièvre , ce qui prouve que le vaccin agit ". Il finira 2 heures plus tard aux urgences locales avec une crise d’asthme totalement indifférente à la Ventoline , y passera une nuit sous oxygène... Les médecins ont dit "les réactions allergiques ça arrive avec n’importe quel médicament ou vaccin .. mais rassurez-vous , vous serez protégé de la grippe A"... Heureusement qu’il a survécu, sinon mort , il n’aurait pu entendre la bonne nouvelle !
- Cette interne (06/12/09) : Bonjour, je suis interne au CHU de *** ;
je m’indigne de la façon dont se fait les réquisitions. Voici un petit exemple de ce tout n’importe quoi au niveau de la DDASS : je reçois un vendredi à 11h40 un mail avec une liste, via le syndicat de médecine,où j’apprends que je suis réquisitionnable le mardi suivant, je ne sais où, à quelle heure. Car effectivement nous ne sommes que des pions parmi tant d’autre, puisque le message nous dit que cette liste, dont nous étions même pas au courant et rédigée par les affaires médicales sans prendre en compte l’organisation d’un service hospitalier, ne peut être modifiée qu’avant vendredi 14 h... Sachant que nous avons une activité hospitalière où nous sommes toujours pris de 9h à 20 h30 en général à faire 6 jours sur 7, à faire toujours plus, la seule réponse que les affaires médicales et la DDASS me donnent : il faut échanger avec un de vos collègues avant 14 h. Par ailleurs cette dernière n’a pu répondre à une de mes questions : mais dans quel centre est-on réquisitionné sachant que nous sommes inscrit comme réquisitionnable dans une colonne avec un chiffre mais sans aucune correspondance avec le NOM du lieu où nous devons nous rendre. Le comble c’est quand lui disant que je n’étais pas véhiculée que je ne pouvais en aucun cas me rendre à *** , ville à au moins 30 min en voiture de ***, celle ci m’a répondue mot pour mot :" ce n’est pas notre problème, vous avez qu’à vous arranger avec vos collègues ". Voici un échantillon de problème que nous rencontrons avec la DDASS, qui est pour l’instant, et je l’affirme, elle aussi un pion de ce vaste chantier qu’est la réquisition pour la vaccination contre la grippe A . En tout cas nous sommes et resterons des simples pions qui peuvent être bougés à n’importe quel moment, n’importe où à la demande du Ministère de l’Intérieur qui prend maintenant en main soit disant la situation. Et pour finir, vous qui n’êtes que simple citoyen, sachez que pendant que nous internes des hôpitaux sommes réquisitionnés à tout bout de champ, c’est le système hospitalier qui est en train d’être désorganisé, pour une qualité de soins encore plus médiocre, que vous vous payerez, sans que vous l’ayez voulu, sans que cela ne dérange le sommeil de Mme Bachelot.
- Directement de l’administration sanitaire, celle-là :
ELEMENTS DE SYNTHESE DE L’ECHANGE
La faible mobilisation au niveau national est constatée dans (...) notre région : 5 volontaires au CHU de *** ; 4 volontaires (à confirmer) au CHU d’*** [soit un maximum de 9 sur un total de 1130 internes]...
- Une infirmière (04/12/09) : Je suis infirmière dans un hôpital local. Sur une trentaine de soignants et médecins, seulement 1 ou 2 se sont faits vacciner ; mais la peur est en certains d’entre nous. Dès le début de la campagne, on nous nous a posé les choses telles quelles : si vous n’êtes pas vaccinés, que vous êtes malades et qu’un patient meurt de cette grippe, vous êtes responsables.On nous met la pression ! (...) Le personnel est très mal,à l’heure où les effectifs sont déjà réduits,où nous n’avons pas le droit de tomber malades, où on nous mets le couteau sous la gorge (...) Quelle souffrance actuellement !
- A l’école, tout va bien aussi :
- Monsieur le Proviseur
Suite à la mise en place d’un distributeur de gel hydroalcoolique au self juste avant la prise des plateaux et des couverts, je suis inquiète quant au risque de présence de résidus sur les mains ou (plus probablement du fait de la multiplication des contacts) sur les couverts durant le repas.
Je m’imagine en effet très mal l’ensemble des élèves respecter le protocole d’utilisation que je rappelle ci-dessous et qui impose une friction de 30" minimum doigts entrelacés (je ne devine que trop bien la réaction des élèves attendant derrière).
Or ces gels contiennent du propanol sous différentes nuances (voir pour exemple les fiches de données de sécurité dont je vous joints les url en fin de mail) et sont donc toxiques et potentiellement cancérogènes pas ingestion (voir la fiche toxicologique de l’INRS en document joint ).
Si je ne doute pas de l’innocuité d’une ingestion ponctuelle en faible dose, je ne souhaite pas faire tester à mon fils les risques d’une ingestion répétée.
La psychose actuelle ne doit pas faire oublier un minimum de bon sens. - Je ne suis enseignante dans 2 collèges (...) et dans chacun, le principal adjoint a été réquisitionné pour encadrer les vaccinations.
Les adjoints ne sont plus dans leurs établissements et ne peuvent donc
accomplir leur mission première(pour l’un d’eux depuis plusieurs
semaines). Tout cela se ressent bien entendu dans le fonctionnement des établissements, d’autant plus que nous sommes en pleine période de conseils de classe !
- Actualisé tous les jours par une presse à la botte, l’inventaire épidémiologique établi par les autorités sanitaires est tellement crédible qu’il n’est même pas besoin d’être médecin pour en apercevoir le sérieux.
- Je suis un commerçant (...) j ai 3 magasins dans (département), je reçois plus de 200 personnes par jour dans mes boutiques y compris le Monsieur pandémie (médecin à la retraite) dont je tairai le nom qui se nomme lui même Monsieur parapluie de Monsieur le Préfet ... Je confirme si besoin est qu’à partir de 38° et une toux, c’est le branle bas de combat et tous aux abris.
- Je suis astreint, moi aussi, travaillant dans le milieu hospitalier, à porter un masque ! (service des urgences en chu) Je suis affligé par cette vaccination. Je pourrais vous citer des cas de ’contamination’ alors que ce n’en sont pas... La moindre fièvre et hop la grippe A est là pour éviter de chercher un diagnostic (10/12/09)
- Merci pour votre site qui nous permet de prendre du recul...ma fille a pris la grippe la semaine dernière et a été malade très peu de temps (2 jours de forte fièvre puis grosse fatigue.) Malgré des symptômes peu graves j’ai noté dans mon entourage la panique ambiante et le décalage avec la réalité...
- Dans la rubrique "Les défenseurs des droits de l’homme ont toujours plus urgent sur le gaz" : Un cas de conscience s’est présenté à nous famille qui avons un frère trisomique. Notre frère ** est sous tutelle associative désignée par un juge. Le foyer qui l’héberge (ADAPEI) a reçu une notification de vaccination pour tous leurs résidents et nous avons été très choqués de n’avoir pas été consultés malgré qu’il soit sous une responsabilité tutélaire.
Après nous être entretenus avec sa tutrice, celle-ci nous a informés qu’elle avait fait une requête au juge des tutelles afin de recueillir quelle décision prendre quant à la vaccination des majeurs protégés.
La juge des tutelles a décidé donner un avis favorable sous condition que notre frère ** donne son consentement auquel cas, ce serait l’avis de son médecin traitant qui prévaudrait.
Du fait de son handicap, notre certitude est que ** serait bien incapable d’avoir le discernement de ce qu’implique réellement une vaccination, notamment les conditions particulières qui entourent celle du H1N1. Notre sentiment est qu’un médecin ne pourrait se substituer à la personne ou son représentant légal, parce qu’une décision juridique l’aurait ainsi décidé.
Il semble qu’il y ait un problème éthique et déontologique dans cette procédure, que le juridique ne peut influencer de quelque manière que ce soit sur un acte tel qu’une vaccination et que le médical ne peut en décider seul.
Ces deux institutions nous ont parus être en opposition et leurs compétences respectives incompatibles.
Par ces motifs, nous avons envoyés par écrit notre refus à ce que notre frère se fasse vacciner, mais aussi en détaillant des arguments motivés qu’une telle campagne de vaccination n’était pas fondée, beaucoup trop d’inconnus et de contradictions demeurent quant aux garanties du vaccin, l’agitation médiatique alarmiste et excessive d’une mutation possible du virus que le Ministère de la Santé confond avec une recombinaison, les problèmes de pression sélective…
Comme dit Madame Bachelot à ses collaborateurs : "vous pouvez être fiers" (Vaccination antigrippale : les perles de la campagne...).
- Et comme le dit toujours Madame Bachelot : "il n’est pas question de désorganiser". Je suis une médecin du travail en *** scandalisée par les réquisition ! C’est pourquoi je viens vous informer de comment ça se passe chez nous : - Une de mes collègues a voulu profiter de sa réquisition pour se faire vacciner elle-même ainsi que ses enfants : elle est tombée sur une élève-infirmière qui ne savait pas piquer ! Elle l’a piqué trop haut et elle lui a fait mal ! Pour ses enfants elle a exigé une autre infirmière ! - Mon collègue qui a du faire lundi de 18H à 22H s’est donc pointé à 18H, or les médecins d’avant étaient réquisitionnés jusqu’à 20H ! Et il n’y avait pas d’autres bureaux disponibles pour lui ! Puis le dernier candidat à la vaccination est venu à 20H20 ! Après il n’y a plus eu personne ! Tout le personnel obligé de rester jusqu’à 22H était furieux ! - Mieux encore : un collègue qui travaille à la Direction a été réquisitionné à deux endroits en même temps, le même jour (dimanche) et à la même heure ! Il est allé dans l’un des endroit et pour l’autre endroit il s’est fait remplacer par quelqu’un d’autre !!! - Une autre collègue qui travaille à la Direction (l’adjointe du Directeur du Service Médical) a été réquisitionnée le dimanche de 18H à 22H à 40 km de chez elle ! Or, quand elle arrive à 18H devant le centre, il est fermé !
Elle a un fils avocat alors elle lui a téléphoné, il lui a dit d’aller à la gendarmerie signaler le fait, et... la gendarmerie était fermée !!! - Le Directeur du Service Médical lui-même et son adjoint ont été réquisitionnés ! C’est démentiel ! A la Direction, ils ont du faire une cellule de crise !
Ils ont envoyé un courrier à tous les employeurs pour s’excuser des annulations brutales de RDV ! Ils ont annulé toutes les formations pour les médecins et toutes les réunions au siège pour les mois de décembre et janvier !!! On marche sur la tête ! Et personne ne le sait ! Personne ne le dit dans les journaux ! [1]
[1] NB. Ici, on s’applique à se substituer aux journaux...
Marc Girard
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