L’entourloupe du jour : la réévaluation des anti-Alzheimer par la HAS
Ce devait être l’épiphanie du nouvel esprit supposé régner dans les affaires pharmaceutiques depuis qu’un intrépide Petit Poucet soutenu par des parlementaires intraitables et un ministre "honnête" [1] avaient semé les germes d’une réforme - pardon : d’une Révolution - en prétendant extirper l’immonde scrofule Servier qui défigurait le visage sinon angélique du business pharmaceutique : cette fois, avec la réévaluation des médicaments destinés à traiter la maladie d’Alzheimer, on allait voir ce qu’on allait voir !
On a vu...
Avec une inconscience du ridicule qui force le respect, la Haute Autorité de Santé (HAS) avait même décidé, cette fois, la diffusion publique des enregistrements réalisés à l’occasion de cette réévaluation : ce, dans un "souci de transparence" qui, faut-il même le relever, seyait comme un gant à la Commission du même nom.
Mises bout à bout, toutes ces vidéos doivent donc faire un paquet de temps - peut-être plusieurs heures. En fait, je n’ai pas compté, parce que pour ce qui me concerne, j’en savais assez au bout de deux minutes et demi. Mais n’empêche... Chapeau aux preneurs de vues : à aucun moment, on ne repère la moindre ironie, ni aucune saccade de fou-rire.
Transparence
Ça commence avec la présentation du "chef de projet au Service Evaluation des Médicaments de la HAS" chargé de nous expliquer le pourquoi d’une réévaluation. La prochaine fois que la HAS veut accréditer une opération "mains propres", qu’elle essaie de choisir un porte-parole qui maîtrise ses réactions neurovégétatives d’anxiété : avec un type comme ça, c’est la ruine assurée pour les fabricants de détecteurs de mensonge. Cela n’aurait quand même pas été bien difficile de faire coacher ce chef de projet trop impressionnable par un professionnel du spectacle - un gars comme Gérard Bapt, par exemple [2].
On apprend ensuite (c’est repris dans le communiqué final) que question conflits d’intérêts, la HAS a tout fait bien : que dalle, rien ! En l’espèce, ça change évidemment [3]. Mais on aurait quand même aimé en savoir davantage sur les modalités de sélection desdits "experts-indépendants" (après "appel de candidatures", dixit le communiqué final [4]) - attendu que, n’en déplaise à François Autain, c’est extrêmement difficile de trouver des experts compétents et indépendants [5] : d’expérience, il est fort difficile de trouver des spécialistes compétents effectivement indépendants de l’industrie pharmaceutique, les plus dangereux étant justement ceux - ils ne manquent pas - qui sont inconscients de leurs liens, tant il est vrai que les influences sont d’autant plus efficaces qu’elles sont occultes et inaccessibles à l’esprit critique de celui qui les subit.
On aurait aimé, aussi, en savoir plus sur leurs liens "d’affiliation" et dérivés [6] : par exemple, comment a-t-on géré ceux des experts présents qui avaient participé à la précédente évaluation de 2007, laquelle avait, elle, été excessivement favorable aux médicaments anti-Alzheimer. Nul doute que sur le sujet, le point de vue d’un témoin historique comme le président de ladite commission (pourtant dûment interviewé à la fin) eût été précieux, mais il avait manifestement autre chose en tête...
En tout cas et malgré la magnifique "Réforlution du médicament" dont on débat encore au Parlement, la HAS n’a toujours pas compris qu’en matière d’indépendance expertale, les meilleurs critères de crédibilité [7] ce sont encore la transparence, mais plus encore la spontanéité dans la transparence [8] : si l’on veut être crédible, on évite de faire comme les Parlementaires fondateurs du club Hippocrate et on n’attend pas, pour se justifier, d’être pris la main dans le sac de la collusion...
Urgence
Si l’on s’en tient toujours aux allégations introductives de notre "Chef de projet" trop émotionnable, il faut également savoir gré aux "experts" appelés sur candidature d’avoir (bien) travaillé en dépit de l’urgence.
Quelle urgence, au fait ?
- Urgence économique, quand le ministre avait d’emblée annoncé que la réévaluation ne changerait rien au remboursement des médicaments en question [9] ?
- Urgence sanitaire, dont il faudrait comprendre alors qu’elle aurait été a priori disqualifiée par le ministre de la santé ? Et urgence sanitaire fondée sur quelles données nouvelles d’efficacité ou de tolérance (cf. plus bas) ? Qu’a-t-on appris récemment que l’on ne savait déjà avant (cf. PJ) ?
Attendu, par conséquent, qu’il n’y avait effectivement aucune "urgence" autre que celle d’édifier les foules par une mise en scène démagogique sans la moindre portée pratique, il importe de rappeler que, méthodologiquement, l’urgence est l’ennemie de la rigueur [10]. Dans mon ouvrage précité [11], j’ai déjà narré comment le prétexte de l’urgence avait permis aux autorités sanitaires d’organiser, en septembre 2003, ce parangon d’escroquerie intellectuelle qu’a été la pseudo "Conférence internationale de consensus" consacrée à la vaccination contre l’hépatite B.
Je rappelle à ce sujet que l’ANAES, dernier ancêtre de la HAS, a consacré le facteur temps comme critère crucial de crédibilité lors d’un processus de réévaluation, par exemple en posant que les contraintes de la transparence (préparation du programme, vérification des liens des experts, inventaire et analyse des données) et du contradictoire (choix équilibré des experts, discussion des données, élaboration des recommandations) imposaient un délai minimum d’un an dans l’organisation et la réalisation d’une conférence de consensus [12]. Au regard d’une exigence de délai aussi explicitement quantifiée, il échoit désormais à la HAS de justifier, par contraste, l’impératif d’urgence qui a présidé à la réévaluation des anti-Alzheimer.
Dans l’attente d’une telle justification, les citoyens sont fondés à tenir cette récente réévaluation pour une simple mascarade - grossière de surcroît (compte tenu, notamment, de la prise de position a priori du ministre).
Ré-évaluation
En la présente espèce, la Commission de transparence n’avait pas été missionnée pour une contre-expertise relativement à une évaluation menée par une autre instance : c’est bien la même commission qui avait déjà opéré la précédente évaluation voici quatre ans. Par conséquent et sauf à tenir les membres de cette commission pour des gâteux ou des opportunistes véreux - ce qu’à Dieu ne plaise - force est de postuler que le projet d’une telle réévaluation n’a pu germer qu’au regard de données censément nouvelles.
Mais aussi, quelles données nouvelles ?
- Données d’efficacité ? Mais comme j’y ai déjà insisté, le moment de prédilection pour évaluer l’efficacité d’un médicament, c’est celui des essais cliniques réalisés (normalement : en double aveugle) lors du développement clinique. Or, il n’est contesté par personne que les médicaments en question n’ont pas fait l’objet d’un nouveau développement clinique. Il n’est pas contesté, non plus, que sur la base des essais cliniques réalisés lors de ce développement initial, on pouvait déjà entretenir les plus grands doutes quant à l’intérêt de cette classe thérapeutique : la pièce jointe reprend un extrait d’une présentation faite en 2009 à mes étudiants de faculté de droit et je peux témoigner qu’il ne leur était nul besoin de la moindre formation médico-pharmaceutique pour lever les yeux au ciel au hiatus patent entre les données disponibles et la conclusion excessivement favorable qu’en tirait la Commission de transparence (cf. PJ.) [13]. Pourquoi a-t-il fallu quatre ans à ces "experts" supposés indépendants pour parvenir à une conclusion qui s’imposait à l’esprit du moindre profane [14] ?
- Données de tolérance ? Mais ici comme ailleurs, les données de tolérance obtenues après commercialisation sont loin d’être univoques et appellent une interprétation : elles sont issues de la notification spontanée (processus de recueil dont les autorités s’acharnent habituellement à nous expliquer qu’il ne fournit aucune prise à une évaluation de causalité), tandis que lorsqu’elles émanent de publications, elles sont également rendues controversables par la parution simultanée d’articles trop manifestement favorables aux fabricants. D’où la question qui fâche : par rapport à d’autres médicaments (vaccin anti-H1N1, Gardasil, vaccins contre l’hépatite B, médicaments anti-cholestérol, médicaments contre l’ostéoporose, fluoroquinolones, etc.) pour lesquels la situation de tolérance est exactement superposable (notifications spontanées inquiétantes, publications contradictoires...), quels sont les critères précis qui conduisent l’administration sanitaire à juger certaines données comme significatives (en l’espèce : celles qui concernent les anti-Alzheimer) et d’autres comme purement anecdotiques (celles qui concernent tous les autres médicaments cités, à commencer par celles qui évoquent un risque de narcolepsie lié aux vaccins contre la grippe) [15] ?
- Données économiques ? Il aurait fallu qu’apparaisse sur le marché un compétiteur crédible, vendu à un prix significativement moindre. Outre que ce ne fut manifestement pas le cas, l’hypothèse d’une rationalité économique sous-jacente à cette réévaluation "urgente" est, de toute façon, ridiculisée par la position a priori du ministre assurant qu’on ne modifierait rien à cet égard.
Répartition des compétences
Depuis sa création voici des décennies, la Commission de transparence a toujours suscité un débat relativement au chevauchement de ses responsabilités avec celles de la Commission d’AMM. Il existe en effet un certain paradoxe à l’idée que la seconde commence par évaluer les données d’efficacité et de tolérance pour décider si un nouveau produit mérite d’être introduit sur le marché et que, dès cette évaluation achevée, la première se lance dans une nouvelle évaluation des mêmes données pour déterminer si le produit en question mérite d’être remboursé et à quel taux.
Quoique la Commission de transparence se soit donné beaucoup de mal pour justifier la spécificité de sa mission par la prise en compte de "nouvelles données" - censément épidémiologiques et économiques [16], il est difficilement contestable que la seule justification de sa mission consiste à donner aux autorités une indication sur le positionnement du nouveau produit relativement aux autres options du marché [17].
Par conséquent - et, d’expérience, c’est bien ainsi qu’elle est perçue par les fabricants - la Commission de transparence est une instance qui introduit - sinon détermine - les questions de gros sous. Il fallait donc une singulière absence de dignité et de courage à ladite commission pour accepter - et avec un tel histrionisme - de se lancer dans une réévaluation à partir du moment où le ministre avait posé d’emblée que cette réévaluation n’aurait aucun impact sur le remboursement des médicaments en question.
On attend toujours les protestations des Parlementaires qui ont tant fait pour "révolutionner le système" ou du Petit Poucet qui a tellement donné de sa personne pour éviter ce "troisième" scandale...
Conclusion
La leçon la plus nette de ce nouveau scandale, c’est de clarifier - s’il en était encore besoin - le rapport des politiques aux lobbies. Car si les premiers aiment à s’abriter derrière l’avis de leurs "experts" [18] pour camoufler leur inféodation aux seconds, ils n’ont néanmoins aucune vergogne à afficher leurs véritables affiliations dans les situations relativement exceptionnelles où la mascarade expertale n’a pas lieu d’être ou qu’elle ne fonctionne plus. On a déjà pris la mesure de leur répugnante veulerie lorsque un simple rappel de la loi - exclusif de toute controverse technico-scientifique - suffirait pour contrecarrer les intérêts de leurs maîtres ; relativement aux médicaments anti-Alzheimer, on vient de voir avec quelle spontanéité de servilité les politiques ne craignent même pas de claironner leur décision a priori de choisir le parti des prédateurs quelles que puissent être les conclusions auxquelles parviendront leurs propres experts [19]...
On pourrait se demander s’il faut rire ou pleurer d’un spectacle aussi sidérant.
- En rire, ce serait considérer que, KO debout, les représentants dépassés d’un système en voie de décomposition ne sont même pas assez lucides pour penser à dissimuler le sang qui pisse sur leurs pitoyables cravates désormais maculées de façon indélébile.
- En pleurer, ce serait se dire que pour en arriver à un tel degré de cynisme assumé, les Bertrand & Co n’ont simplement plus peur de rien et qu’ils hésiteront de moins en moins avant de recourir à la force ou à la contrainte pour faire prévaloir les intérêts de leurs véritables patrons.
Avec un coût pour l’assurance maladie estimé à 270 millions d’euros en 2010 et un marché en forte expansion [20] sous l’impulsion des responsables politiques, on n’aura pas besoin, cette fois, de 35 ans pour dépasser les 2,5 milliards imputés à Médiator [21]. Or, dans le même temps qu’il exhibe sans la moindre honte sa collusion avec les prédateurs de la santé publique, le gouvernement affiche son inflexibilité sur la taxation des mutuelles ou la réduction tous azimuts des droits à la retraite, tout en reculant pour mieux sauter sur la prise en charge des arrêts maladie : selon Les Echos du 14/11/11, l’instauration d’un quatrième jour de carence, telle qu’actuellement envisagée par le gouvernement, économiserait à la Sécurité sociale quelque 220 millions d’euros, soit - à trois poils - juste ce qu’il faut pour faire plaisir aux fabricants des anti-Alzheimer [22].
Merci à Bertrand et à ses affidés d’avoir confirmé avec une ingénuité aussi ignoble ma thèse relative au devenir des sommes exorbitantes soutirées aux travailleurs sous le prétexte d’une "solidarité nationale" de plus en plus destinée à alimenter les caisses des lobbies pharmaceutiques.
[1] Dixit - et répétitivement - Poucet, dont l’omniscience va jusqu’à sonder le coeur de nos gouvernants.
[2] Il y a sûrement d’autres choix, mais je propose celui-là parce c’est celui qui me vient spontanément à l’esprit.
[3] On se rappelle que lors de la précédente évaluation de ces mêmes médicaments, à peu près la moitié des experts avaient des liens d’intérêts reconstituables (cf. PJ) - on ne parle pas des autres.
[4] On note que toutes les grandes commissions - AMM, pharmacovigilance, contrôle de la publicité, transparence - recrutent de même sur appel de candidatures, ce qui ne les a pas empêchées de donner moult preuves de leur incompétence et de leur corruption.
[5] De toute façon, dès qu’un tel mouton à 5 pattes apparaît à l’horizon (cela arrive), il est aussitôt ardemment courtisé par les fabricants - et l’âme humaine étant ce qu’elle est, hélas...
[6] M. Girard, Alertes grippales-Comprendre et choisir, Escalquens, Dangles, 2009 : pp. 71-73.
[7] "D’impartialité objective", pour parler comme la Commission européenne des droits de l’homme.
[8] On a trop vu de ces experts qui, une fois démasqués, s’en tirent en déclarant - mais rétrospectivement - que leurs liens ont toujours été connus de tous et qu’ils n’ont jamais rien dissimulé.
[9] France Soir, 28/10/11.
[10] N’est-ce pas, Mesdames et Messieurs les journalistes ?
[11] M. Girard, Alertes grippales..., pp. 56-57 et pp. 201-203.
[12] ANAES. Les conférences de consensus. Bases méthodologiques pour leur réalisation en France, 1999.
[13] Le lecteur sera sûrement intéressé d’apprendre que dans cette intervention consacrée à "la crédibilité de l’expert", mes diapos suivant celles consacrées aux anti-Alzheimer concernaient... l’étude IPPHS, directement et indirectement à l’origine de l’affaire Médiator quoique soigneusement ignorée par les principaux pourfendeurs du pseudo-scandale. Nous étions, je le rappelle, au tout début de l’année 2010 - et j’avais l’impression de raconter à mes étudiants des histoires déjà anciennes...
[14] Du côté des professionnels non décérébrés (il en reste), il n’y avait pas bataille non plus : bien avant cette réévaluation et pour ne citer que lui, l’excellent Christian Lehmann avait prophétisé que les anti-Alzheimer seraient "le scandale à venir".
[15] La même question, exactement, peut-être posée à propos de Médiator : quels sont les critères qui ont conduit le gouvernement, les politiques, les médias, les autorités, la justice et pas mal "d’experts" autoproclamés à juger comme intolérable le comportement des Laboratoires Servier par comparaison à bien d’autres Labos ? C’est l’esquive de cette question pourtant centrale qui réduit la "réforme" du médicament à un simple piège à cons.
[16] Tous les professionnel - incluant l’auteur de ces lignes - que j’ai connus ont pesté une fois confrontés aux exigences à la fois confuses, incohérentes et intenables d’un "dossier de transparence" effectivement fondé sur des données déjà analysées par la Commission d’AMM, agrémentées de données "épidémiologiques" ou "économiques" essentiellement fictives faute de recueil adéquat.
[17] Sans que cette indication, toutefois, engage en rien le Comité Économique des produits de santé pour une fixation de prix caractérisée par l’absolue opacité du processus décisionnel.
[18] Lesdits "experts" étant eux-mêmes sélectionnés non pour leur compétence, mais "leur tolérance personnelle à la fraude" (comme l’affirme avec raison Paul Jorion dans un récent article paru dans Le Débat de sept-oct. 2010).
[19] Pour autant que leurs experts soient "propres" en quelque façon...
[20] Il n’y a pas besoin d’être un Nobel d’économie pour comprendre le cercle vicieux de la rentabilité imméritée en pharmacie : plus les prix accordés sont élevés, plus les fabricants ont les moyens d’assurer une promotion tapageuse - voire de corrompre les diverses instances d’évaluation ou de sanction. C’est ce mécanisme qui explique la propension fréquemment dénoncée des médecins à prescrire de préférence des pseudo-innovations hors de prix au détriment de comparateurs anciens bien mieux étudiés et bien moins chers. Sachant que les quelques médecins qui ont la force de résister à cet abrutissement promotionnel seront bientôt réduits à l’impuissance grâce à l’esprit de "réforme" impulsé par Bapt et autres jobards et qui justifie, désormais, le déremboursement massif - voire le retrait - des produits anciens les plus sûrs et les moins onéreux.
[21] On n’aura probablement pas besoin non plus de 35 ans pour dépasser le cap des 400 à 2000 morts... Le parallèle est d’autant plus éloquent qu’en ce qui concerne Médiator, personne n’a jamais contesté son efficacité anorexigène : avec les anti-Alzheimer, ce sont des centaines de millions d’euros qui sont gaspillés chaque année pour des médicaments dont la HAS reconnaît que s’ils posent eux aussi des problèmes de tolérance, ils sont en plus dépourvus d’efficacité...
[22] Si j’en crois La Voix du Nord (15/11/11), l’objectif du gouvernement serait de "responsabiliser" (sic) les salariés. A quand le projet de "responsabiliser" les firmes pharmaceutiques, par exemple en ne leur remboursant pas (à 100% !) des produits essentiellement inefficaces et en les forçant à indemniser les dommages imputables à leurs produits défectueux ?...
Marc Girard
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