RÉSUMÉ – De concert avec une propagande médiatique quasi unanime en faveur des obligations vaccinales imposées en France depuis janvier 2018, le bimestriel Manière de voir a publié, en mars-avril 2018, un article stigmatisant les résistances aux vaccins. En reprenant l’original de cet article publié par Le Monde diplomatique en 2009, on constate que cette reprise n’a pu se faire que moyennant une éloquente falsification visant à dissimuler que prestigieux mensuel de gôche était lourdement tombé dans le panneau de la fausse « pandémie » ; loin de faire amende honorable, il a auto-censuré sa référence à des experts « dignes de confiance » dont la suite a démontré qu’ils ne l’étaient pas vraiment. On s’interroge, en conclusion, sur la compulsion de la gôche à promouvoir les pires malfaisances d’un capitalisme de moins en moins contrôlable.
RÉSUMÉ - On part d’un article du Monde diplomatique (mai 2016) analysant l’inefficacité des luttes sociales, et on montre que les mêmes causes peuvent expliquer l’inefficacité patente des protestations contre la criminalité médico-pharmaceutique. On reproche en revanche à cet article sa cécité relativement aux leurres du système capitaliste qu’il prétend combattre, alors qu’il s’en fait l’ardent propagateur : c’est un mécanisme parfaitement superposable à celui qui conduit les plus virulents critiques des lobbies sanitaires à promouvoir une médicalisation qui contribue à renforcer la puissance desdits lobbies.
RÉSUMÉ - La publication dans Le Monde diplomatique (avril 2016) d’un article de J. Fleuri intitulé "Les Japonaises indésirables au travail" m’a inspiré le commentaire ci-après, qui a été envoyé au Rédacteur en chef.
RÉSUMÉ - Dans son numéro d’octobre 2015, Le Monde diplomatique a publié une critique excessivement élogieuse d’un livre publié par un certain J. Virapen, supposé mettre "les laboratoires pharmaceutiques en accusation" et qui a séduit les excités de la Toile le plus manifestement discordants avec la prétention affichée du Diplo à incarner un journalisme exemplaire. Sur la base de documents très facilement accessibles, on reconstitue ce qu’ont été les relations entre Virapen et son ancien employeur, et on s’étonne de la jobardise avec laquelle - une fois encore - le Diplo a cru bon d’en rajouter sur une version unilatérale dont l’absence de crédibilité sautait pourtant aux yeux. En référence à des "lanceurs d’alerte" plus anciens tels que Marx et Engels, on s’applique ensuite à renvoyer le Diplo à ses contradictions et, plus encore, à son obstination dans l’erreur.
Sous la signature d’un certain Quentin Ravelli, Le Monde Diplomatique (jan. 2015) a publié un article intitulé "Les dessous de l’industrie pharmaceutique", qui résume une enquête de quatre ans menée dans le cadre d’un doctorat en sociologie.
Entre autres inepties, cet article établit une continuité entre l’affaire Stalinon (qui remonte à la deuxième moitié des années 1950) et les scandales pharmaceutiques actuels : c’est le point de départ de la critique que j’ai adressée au journal.
Si l’on en croit ACRIMED, "Dans le jargon de la profession, les « ménages » désignent notamment les prestations des journalistes qui mettent leur notoriété au service d’une entreprise privée ou d’une institution publique pour animer des débats en tous genres. Ces activités, surtout quand elles sont rémunérées, sont, en principe, interdites par les codes de déontologies, mais les transgressions sont tolérées,... surtout par ceux qui bénéficient ou espèrent bénéficier de « ménages »".
Sous le titre "Soigner le malade ou la maladie ?", Le Monde diplomatique de juin 2014 (p. 28) a publié un article signé Bruno Falissard, présenté comme "Professeur de biostatistiques à la faculté de médecine de Paris-Sud" : la neutralité idéologique des mathématiques associée au prestige de l’Université...
Dans un courrier daté du 12/06/14, j’ai cru bon attirer l’attention du journal sur la densité des liens unissant son collaborateur occasionnel aux firmes pharmaceutiques, reconstituables entre autres à partir de sa déclaration officielle à l’Institut de veille sanitaire (cf. PJ), mais également d’autres sites internet faisant état de contrats avec Nestlé. J’en ai profité pour expliquer les bénéfices que peut tirer Big Pharma d’un tel article, surtout quand il est publié dans le Diplo.
En réponse et par contraste avec un courrier antérieur portant sur le même type de problème, mais strictement ignoré par le Diplo, ce dernier a, cette fois, accepté de publier un extrait de ma lettre dans son numéro de juillet.
Le texte qui suit reprend l’intégralité de mon courrier, en délimitant selon le mode "citation" (trait vertical à gauche) l’extrait publié [2] : je laisse mes lecteurs apprécier si cet extrait de deux phrases est représentatif de mon propos dans sa globalité...
Quant au lecteur du Monde diplomatique, il restera - lui - dans l’ignorance de l’article L.4113-13 du Code de la santé publique (ou dans l’illusion quant à la façon dont son journal s’attache à le faire respecter)...
Lettre ouverte au Directeur de la rédaction (21/09/09)