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Seconde édition du livre "La brutalisation du corps féminin dans la médecine moderne"

vendredi 8 septembre 2017 par Marc Girard

Addendum du 08/09/2017 - Mystère (soyons polis) de FREE : censément définitive, l’adresse e-mail que j’avais donnée pour ceux, libraires inclus, qui souhaitaient me commander directement le livre Brutalisation (...) ne fonctionne plus depuis un certain temps. Les visiteurs intéressés trouveront ci-dessous une nouvelle adresse (docteur.marc.girard@gmail.com) qui fonctionne.

Message du 18/09/2013 - Une seconde édition de mon livre La brutalisation du corps féminin dans la médecine moderne vient de paraître.

A quelques corrections près d’erreurs résiduelles, le texte est quasiment inchangé par rapport à la première édition ; via un changement d’imprimeur et grâce à la précieuse complicité d’un fidèle lecteur, graphiste de son métier, l’objectif a surtout été de corriger certaines imperfections de présentation (couverture, typographie...) dont je n’ai pris conscience que rétrospectivement : je prie instamment mes premiers lecteurs de pardonner ces ratages totalement indépendants de ma volonté [1].

Quoique le choix d’une police plus lisible se solde par une augmentation du nombre de pages, l’ouvrage reste vendu au même prix (15 €) ; il est toujours disponible sur Amazon, ou directement sur commande chez l’auteur.

Pour le reste, le devenir de la première édition a confirmé mon intuition d’un blackout médiatique, comme illustré par cet échange avec un journaliste qui, ayant pris connaissance de l’exemplaire de presse que je lui avais adressé à sa demande, revient précipitamment sur l’invitation qu’il m’avait adressée - cumulant de la sorte sur sa seule personne le pompon de l’obtusion journalistique, de la rigidité médicale (il était médecin) et de l’inconséquence idéologique (il fonctionnait comme journaliste sur une station "anarchiste") :

J’ai lu ce week end avec la plus grande attention votre livre. Avec aussi une certaine consternation quant au chapitre consacré à la contraception, et je suis au regret de vous dire que je n’en partage pas les conclusions (...). Il aurait été préférable, afin d’éviter tout malentendu, de sous-titrer ce chapitre : "éloge du coitus interruptus". Dans ces conditions, il me parait impossible d’envisager une interview avec sérénité et impartialité : considérez donc ce message comme un terme à notre discussion. Il ne sera fait aucune mention de votre ouvrage dans notre émission [2].

S’en trouve donc réactualisée l’intuition également précoce que le succès d’un tel livre dépendrait des lecteurs attachés à en diffuser les idées par un engagement personnel. En conséquence de quoi, j’ai conscience du trésor que constituent pour moi les réactions que tous ceux-là ont jugé bon de me transmettre, et dont la sincérité bouleversante me paraît largement compenser les comptes rendus plus "officiels" (d’autres que moi penseraient : "plus glorieux") auxquels je n’ai pas eu droit.

Je prends la liberté d’en publier l’essentiel ici [3] avec, au fond du coeur, une infinie gratitude à l’endroit de tous ceux qui ont pris la peine - parfois immense - de m’écrire pour m’encourager...

ISBN : 978-2-9543778-1-0

Édité par l’auteur, 4 square Paul Fort, 78760 Jouars-Pontchartrain

E-mail : docteur.marc.girard@gmail.com

Dépôt légal : juillet 2013

176 pages, 15 €, port gratuit pour la France (contacter l’auteur pour les envois à l’étranger).

Disponible :

  • sur Amazon.fr
  • directement chez l’auteur (4 square Paul Fort, 78760 Jouars-Pontchartrain) :
    • envoyer un chèque, libellé à l’ordre de Marc Girard,
    • pour un paiement par Paypal, contacter l’auteur par e-mail (docteur.marc.girard@gmail.com).

Réactions de lecteurs (et de lectrices...)

Franchement j’en ai eu les larmes aux yeux. A la fois tendre et violent, passionné et réaliste. Que ne l’avez-vous écrit 20 ans plus tôt, je comprends désormais tant de choses ?

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Comme d’habitude, je vais lire avec le plus vif intérêt votre livre.

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Permets-moi de te dire que je suis émerveillée par ce ton juste, ce ressenti exceptionnel, cette honnêteté médicale et ce respect vis à vis des femmes qui, en soi, ne choisissent pas vraiment... elles suivent...

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(…) l’expérience maternelle exactement comme si vous l’aviez vécue dans votre propre chair. Je suis très impressionnée par votre clarté d’esprit et, comme confirmé déjà depuis longtemps, par votre courageuse générosité.

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J’en suis déjà à la conclusion. J’ai dévoré le livre hier et l’état des lieux de la gynécologie me semble encore plus terrifiant que je ne l’imaginais avant de vous découvrir sur C dans l’air il y a à peu près un an de cela. Je reconnais toutes mes souffrances dans ce livre : césarienne après 3 jours de traitements divers et variés, de perfusion et de jambes écartées devant X étudiants en médecine, pilule pendant 10 ans, stérilet pendant 8 ans, périphlébite et maintenant peut-être cancer du sein ?? (…)

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J’espère que ce livre contribuera à faire bouger les lignes.

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J’espère que votre livre aura beaucoup de succès et pourra changer certains esprits et méthodes qui paraissent en effet le plus souvent encore trop liés aux reliques de notre société judéo-chrétienne. J’ai accouché il y a deux ans et en réunion préparatoire j’avais demandé s’il était possible d’accoucher accroupie. La réponse a été immédiate : "mais non nous ne sommes pas des animaux" !

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J’espère vraiment que des initiatives comme les vôtres permettront une évolution des comportements, et surtout donneront des armes à d’autres femmes plus jeunes que moi face à des comportements irrespectueux de leur personne, même lorsqu’ils sont cautionnés par la société.

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Lisez toutes le livre de Marc Girard La brutalisation du corps féminin dans la médecine moderne, livre d’actualité écrit par un spécialiste des médicaments. Ce livre nous concerne toutes, superbement écrit, avec un respect profond pour la femme, il y parle de la pilule, hormones, épisiotomie, etc. (…) Un livre fait pour tout âge et à relire de temps en temps pour ne pas oublier les erreurs à ne pas commettre.

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Un GRAND MERCI M. Girard pour votre travail de pensée et d’écriture. Femme, âgée de 51 ans, mère de 3 enfants, je suis très heureuse de vous lire et de me reconnaître dans vos positions.

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En tant que femme, je ne peux que vous remercier et vous encourager dans cette voie.

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Je vous suis très reconnaissante de votre position publique qui très certainement aide à la réflexion et nous sort de la soupe médiatique servie à larges louchées par des médias qui ont perdu le sens critique ou cherchent à faire plaisir à tout le monde et surtout à ne rien bousculer.

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Lectrice assidue de votre site, vos articles m’ont considérablement éclairée sur le milieu médical (…).

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Je crois que [votre livre] va me permettre de donner du sens à certaines de mes « intuitions ». Merci beaucoup pour votre fabuleux travail.

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Merci pour tout le travail qui a été accompli, et qui est en partage maintenant.

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Je souhaite à votre livre le même succès que le Larousse.

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Ce livre courageux mérite d’être un best-seller ! Merci.

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Votre choix courageux de l’autoédition est un défi que je vous aide modestement à relever par l’achat de trois livres.

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J’ai l’intention d’en offrir un à l’une de nos filles, jeune interne en médecine (…) Au total, cela devrait constituer une bonne dose d’antidote à certaines intoxications provenant de la formation « académique » qu’elle a reçue (…) Soyez remercié pour votre site « résistant ». J’apprécie votre recherche de la vérité, la rigueur de votre raisonnement, la qualité et la robustesse de vos informations, sans compter la construction de votre texte (c’est décidément agréable de lire de vraies phrases écrites en vrai français, même s’il faut parfois un peu de concentration !) et l’humour qui rehausse le tout.

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Merci de m’adresser votre livre (…) C’est pour l’offrir à ma nièce de 20 ans qui va entrer en école d’infirmière.

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Etudiante en sage-femme, j’ai commandé votre livre sur la brutalisation du corps féminin... et je le trouve passionnant car il contient bcp de vérités ! Merci !

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Je viens de poser votre dernier ouvrage, vous avez réussi à transcrire cette tension merveilleuse de subtilité et d’ambivalence entre homme et femme, quelle richesse, quelles promesses. Et nous, homme, homme de sciences, peut-être, certainement, par désir, par peur, par incompréhension, nous la réduisons à du calculable, du quantifiable, du hachable, du qualifiable, enfin, surtout du fiable maitrisable. Nous, femme, la réduisons, par vengeance, peut-être, par frustration, surtout par non-réflexion, à un combat, une bataille irraisonnée et absurde qui nous aveugle sur notre propre servitude. (…) Merci pour votre sensibilité et votre habilité à transmettre ces vérités qui vont jusqu’à perdre leur sens dans l’obscurantisme ambiant.

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Quant à votre formidable Ouvrage : combien j’aurais voulu lire un tel Ouvrage (un accouchement réussi !) il y a 40 ans, alors que je débutais ma vie de fille, de jeune fille, de femme... Mais il n’est jamais trop tard ; pour moi, c’est comme une seconde naissance, comme une seconde vie de femme ! (…) La finesse et la pertinence de votre analyse, est remarquable. Elle va droit au coeur. (…)
Ce qui me séduit le plus, ce n’est pas tant le beau mot que le mot juste, celui qui sait faire renaître l’image, l’émotion, simplement parce qu’il est à sa place, fidèle, vécu et habité. Je suis très séduite par votre manière d’aborder ce sujet, et il va bien plus loin que de la simple information. C’est une remise en question de toute une vie, depuis la naissance jusqu’à la mort ! Très sincèrement, je n’ai pas encore achevé la lecture de votre ouvrage, et je suis déjà née une seconde fois !
Bravo à un homme d’avoir osé écrire ces très courageux Mots, et d’avoir osé redonner à la femme ses Lettres de Noblesse. Bravo d’avoir replacé les choses dans leur juste contexte. Vous avez une remarquable manière de nager à contre-courant, dans l’océan de l’égocentrisme ambiant.
"Le succès sera le nôtre". Je ferai tout pour y contribuer (…). Un tel Livre ne peut connaître un échec, ce n’est pas possible. Peut-être, parfois, un succès différé, mais pas un échec. Il est trop bon !!

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Je ne vous cache pas que c’est le plus bel Ouvrage du genre que j’aie lu, depuis que je suis née. Puisse-t-il "aller au bout de son destin" ; je le souhaite de tout coeur, et j’y contribuerai dans toute la mesure du possible.

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Après la lecture de vos Ouvrages, je me sens revigorée, fortifiée. Je me dis : "Voilà un Médecin/Expert qui informe efficacement, qui documente sérieusement, et qui ne se contredit pas. Qui manie la langue française avec dextérité et courage."
Même lorsque vous émettez des idées "trash", vous conservez la musicalité des mots. C’est très agréable ! Au moins, en vous lisant, on ne perd pas son temps ! On en ressort édifié, instruit, boosté ! Depuis que j’ai lu votre dernier Ouvrage, ma vie a changé. Je me sens délivrée d’un immense poids.

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(…) brillant, provocateur à l’extrême, mais où l’on sent derrière la révolte l’immense respect [de l’auteur] pour la femme et aussi son attachement à la relation homme-femme dans ce qu’elle a de plus intime et de plus valorisant.

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Vous devez et pouvez être extrêmement fier de cet accomplissement si longuement espéré dont les mots si habilement utilisés illustrent parfaitement cette conspiration servant à la médicalisation du corps féminin. (…) Vous prônez le respect, la maîtrise, la gratitude... Que dire de cette phrase magnifique : "Comment se sentir soi-même plus grâce à l’Autre sans lui faire payer le prix d’un moins pour lui-même ?" qui, réalisée, devient magique.

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(…) un délice, d’une justesse et d’une finesse à l’égard de notre sexe qui ne peut nous laisser indifférentes.

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J’apprécie beaucoup la façon dont vous remettez les pendules à l’heure sur les effets secondaires de la pilule, c’est absolument nécessaire et extrêmement rarement thématisé (…). Très bien aussi la manière dont vous relevez comme on disqualifie presque systématiquement les plaintes des femmes qui ne supportent pas la contraception orale (« c’est dans la tête »), alors que les données là-dessus existent et qu’il suffit d’aller sur quelques forums pour mesurer à quelle point elles ne sont pas abstraites.
L’élément [historique] que vous amenez sur le contrôle des naissances avant et après l’introduction de la contraception orale, à savoir qu’il n’y a peu ou prou aucune différence, est extrêmement intéressant. (…) Votre analyse de la tendance des mouvances féministes à tomber dans les panneaux les plus débiles est tout à fait juste.

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Je n’ai que 36 années de vie terrestre et j’ai été frappée, touchée personnellement, par ce qui m’apparaît comme un paradoxe : les féministes du 20e siècle se battaient pour défendre ce droit aux femmes, de disposer de leur corps, librement, en toute intégrité et conscience, droit qui devrait être inaliénable, hors de toute tutelle (masculine ou assimilée ou autre). Or les voici soumises à cette fameuse pilule contraceptive qui, sensée les libérer, les délivrer, non seulement induit que la contraception est de leur (seule) responsabilité, mais en prime les punit d’en avoir seulement rêvé. Car cette pilule, désormais parfaitement normative, vous pourrira sûrement la vie, un jour ou l’autre. (…) Quoi qu’il en soit, je me pense féministe et voulais à ce titre, maladroitement, faire écho à votre propos qui, à mes yeux, à première vue, n’a rien d’incompatible, au contraire, avec cette position. Oui, la pilule ou du moins telle qu’elle est prescrite et plébiscitée, fabriquée, procède malheureusement, de fait, d’une forme certaine de violence ; ce n’est pas simplement une idée, un concept, mais quelque chose de vécu dans la chair, insidieusement. Comme indéfiniment. Et j’apprécie qu’un membre du genre mâle le conçoive ainsi : vous en l’occurrence, ici, et par principe, je vous en remercie...

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Vous nous avez ouvert les yeux.

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Je suppose que nous avons beaucoup de chance de pouvoir avoir accès à ce genre de littérature qui, en d’autres temps, aurait été mise à l’index.

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Votre livre est absolument fantastique, il est subtilement écrit, intelligemment et surtout, surtout, j’insiste très humble vis à vis de notre corps tout en disant ce qui doit être dit.

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Ce livre est un cri d’alarme, qui dénonce la déshumanisation en marche, sous l’égide médicale, avec la perte des signaux biologiques facilitant l’accession à la connaissance de Soi mais aussi de l’Autre. L’assistanat, consistant à médicaliser la création (le fait d’exister, d’être) use des mêmes mobiles que ceux mis en place pour la médicalisation de la procréation : la négation du Sacré, de l’Humain.

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Je m’en suis pourtant abstenu [de vous écrire] de crainte de vous importuner inutilement. Je prends ce risque aujourd’hui pour dire combien j’ai été encouragé de lire sous votre plume ceci (p. 89) : "Dérapage connexe et non moins effrayant, qui me paraît également très révélateur de l’époque : celui qui consiste à identifier grossesse non programmée et grossesse indésirable".

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Un grand merci pour ce texte magnifique. Il exprime avec clarté tous les sentiments éprouvés à la naissance de ma fille A. il y a 28 ans. J’étais alors un jeune homme de 26 ans, croyant sans doute avec quelque naïveté pouvoir bénéficier d’une certaine exclusivité quant à la nudité de ma jeune épouse (…). Quelle ne fut pas ma stupeur, lorsque poussé sans ménagement dans la salle d’accouchement, je découvris, halluciné, sous les projecteurs d’une pièce entièrement sombre, la vision de ma femme entièrement nue et attachée comme vous le décrivez, dans une mise en scène que n’aurait pas reniée le marquis Donatien de Sade.

***

La première fois que la base de ma formation médicale a tremblé sur ses fondations, c’était il y a trois ans, à la lecture de la pièce Knock, de Jules Romains. Le premier coup qui fragilisa ma foi en la médecine moderne (…). J’ai lu récemment La brutalisation du corps féminin dans la médecine moderne, du Dr Girard. Je ne me suis pas encore remis de la force avec laquelle ce nouveau coup m’a été asséné.

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A la lecture de votre envoi, j’ai revécu de nombreux événements racontés pas ma mère, mes tantes, mes grands-mères, des voisines, etc... au sujet des abus de pouvoir du clergé misogyne qui ne se gênait pas pour culpabiliser outrancièrement les femmes et les mères afin de camoufler ses propres abus de débauche. C’est plus tard, si je me souviens bien, que les pratiques médicales brutales et irrespectueuses sont apparues lors des accouchements dans les hôpitaux entre autres. Lorsque les mères accouchaient à la maison (comme dans mon enfance), ça se passait mieux. Quelle régression ! (…) Nous sommes actuellement en plein remue-ménage dans tous les domaines (politique, médical, écologique, alimentaire, etc...) ici au Québec (…) Il m’apparaît de plus en plus évident que les gens se réveillent, se révoltent, agissent et exigent des changements. (…) C’est grâce à de valeureux défenseurs qui n’ont pas froid aux yeux comme vous, que nous en sommes rendus là. Ça avance, même très rapidement et ce que j’ai vraiment envie de vous dire du plus profond de mon coeur et de mon âme est... LÂCHEZ PAS, LA VICTOIRE EST PROCHE ! JE VOUS SOUTIENS, NOUS VOUS SOUTENONS. CHAQUE JOUR DE PLUS EN PLUS DE GENS VOUS SOUTIENNENT, VOUS TOUS, COURAGEUX GUERRIERS DE LA JUSTICE, DE LA BONTÉ, DU DROIT À LA VIE, DE L’HONNÊTETÉ ET DE LA VÉRITÉ. MERCI ! MERCI ! MERCI !

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Eh bé ! Vous n’y êtes pas allé de main morte ! (…) Etonnez-vous donc (…) que ces âmes sensibles aient fermé les yeux devant votre brûlot. Telle cette amie ouverte, dynamique, à qui j’avais prêté mon exemplaire (…) et qui me l’a vite rendu en soupirant qu’elle ne se sentait pas la force de le lire.

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Ma lecture [de littéraire] est facilitée par votre souci de clarté, d’accessibilité, votre talent d’exposition, de mise en scène, si j’ose dire, des situations et des cas exemplaires – et aussi l’acuité de votre esprit critique. (…) Et puis, je vous reconnais bien et cela ajoute au plaisir de vous lire. Votre côté pourfendeur des idées et des idéologies reçues, démasqueur des postures et des non-dits, plastiqueur des systèmes d’illusionnisme et d’intéressement. C’est ce qui donne à vos ouvrages, outre la force de leurs mises en garde, leur style.

***

L’autre jour, j’ai posté deux commentaires (sur deux forums différents) pour parler de votre dernier Ouvrage. Ils ont censuré mes commentaires, en me demandant de "laisser mes émotions aux vestiaires" !

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Tes écrits m’ont été salutaires, ton style raffiné et tes mots recherchés m’ont redonné confiance, les élites ne sont pas toutes à acheter.
Cela m’a pris des années à accepter et à connaître mon corps, je suis pourtant passée moi aussi par les bistouris, les écarteurs, les échographies et presque inutilement.

[1Faut-il préciser que ces ratages ne sont pas imputables, non plus, à une volonté (qui n’a jamais été la mienne) de brader la fabrication au moindre coût : ma responsabilité se limite au choix malheureux d’un prestataire dans une spécialité (l’imprimerie) qui n’était pas la mienne et que, naïvement, je croyais bien plus standardisée techniquement.

[2Je me suis contenté de lui répondre "Si vous pensez sérieusement que le « coitus interruptus » soit la seule alternative à la médicalisation de la contraception, vous manquez un peu d’imagination", en ajoutant qu’il me semblait "toujours un peu bizarre de croiser un « anarchiste » qui mette son point d’honneur, de façon aussi radicale, à assurer « la police de la pensée »".

[3Logiquement très occupé par la gestion matérielle de cette auto-édition (livraisons, commandes, envois, facturation...), je n’ai pas pris le temps d’enregistrer sur une base systématique toutes les réactions qui me sont parvenues : que les lecteurs qui ne retrouvent pas la leur dans le florilège publié ci-après n’en déduisent pas qu’elle ne m’a pas touché, ou qu’elle était inappropriée !...


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