Il peut être utile de remettre cet article (initialement mis en ligne le 17/07/16) dans le courant de l’actualité, pour les motifs suivants : la mise en œuvre assez puissante des « critères de crédibilité », la vulnérabilité des gens à « l’anecdotique spectaculaire » [2], leur propension à se mobiliser autour de causes ineptes en se rangeant derrière des leaders qu’ils auraient toutes les raisons de mépriser. Toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé serait purement fortuite.
RÉSUMÉ - La presse a largement couvert, depuis mai 2016, le lancement d’une action judiciaire contre l’État français, à l’instigation de "victimes" atteintes d’une maladie de Lyme et qui déclarent voir opposer une fin de non-recevoir à leur exigence légitime de prise en charge tant diagnostique que thérapeutique. On va commencer par analyser les fondements médico-scientifiques de la plainte, notamment ceux qui concernent la prétendue insuffisance des tests sérologiques utilisés en France, la réalité problématique d’une maladie de Lyme "chronique", ainsi que la nécessité jamais démontrée d’une antibiothérapie prolongée. Une fois documenté qu’au contraire de ce qui a été médiatisé depuis quelques semaines, la France ne se distingue pas, sur ces questions, des autres pays de niveau sanitaire équivalent, on s’intéressera aux trois composantes du vrai "scandale", qui ne concorde pas vraiment avec celui dénoncé par les journalistes : i/ scandale médical, ii/ scandale consumériste, iii/ scandale médiatique.
La réaction d’un lecteur à cet article (initialement mis en ligne le 17/07/2016) m’avait conduit à ajouter un assez long post-scriptum en date du 22/07/16. L’actualité sanitaire, ensuite, m’est apparue justifier un second post-scriptum (mis en ligne le 10/02/18) tout autant concerné par la maladie de Lyme que par la politique vaccinale des autorités sanitaires.
Un lecteur fidèle et attentif m’écrit pour me recommander de remettre dans l’actualité cet article initialement posté le 24/08/17 (voilà bientôt trois ans...), dont il vante l’actualité : "C’est plus particulièrement la partie "pourquoi un tel aveuglement ?" que je trouve intéressante à remettre dans l’actualité, parce qu’il me semble expliquer la vraie raison pour laquelle aucun parti politique, aucun contestataire de la politique vaccinale, etc. ne semble prêt à remettre en cause la légitimité du confinement. Contre le confinement, il y a là aussi une mystérieuse épidémie de mutité chez les lanceurs d’alertes incapables d’apprécier la portée politique de ce scandale." À la relecture, je trouve qu’il a furieusement raison : je reconnais que l’article est un peu long, mais puisque grâce au confinement, vous n’avez rien à faire, autant occuper sainement les neurones que le coronavirus a laissés intacts (provisoirement d’ailleurs)...
MOTS-CLÉS (juste pour voir si vous suivez) : criminalité (pharmaceutique), compétence, conflits d’intérêts, controverse, démocratie, dépolitisation, intimidation, narcissisme
RÉSUMÉ- On s’interroge sur la modération des réactions qui ont accueilli le récent projet gouvernemental d’élargir - et considérablement - les obligations vaccinales en vigueur dans notre pays, malgré les risques d’un tel élargissement et la perspective qu’il ne cesse ensuite de se voir accentué par d’autres obligations encore moins justifiables d’un point de vue médico-scientifique ou économique. On s’interroge d’autant plus qu’aucun des « lanceurs d’alerte » médiatiquement patentés n’avait éprouvé le besoin de la moindre mise en garde relativement à un coup de force pourtant aussi prévisible.
Un rapide inventaire des contributions mises en ligne sur le présent site permet de recenser, depuis janvier 2010, pas moins de 45 articles évoquant comme très préoccupante la menace d’un tel élargissement des obligations vaccinales, et désignant répétitivement la mystification Médiator comme micro-scandale destiné à détourner l’attention des citoyens en attendant que l’administration sanitaire ne passe à l’acte sur ce projet dont les bénéficiaires ne sont ni les bébés, ni les enfants, ni les contribuables de notre pays.
On termine en examinant les principaux facteurs pouvant expliquer l’aveuglement du public par rapport à la stratégie pourtant grossière qui ouvre désormais aux prédateurs du complexe médico-pharmaceutique un boulevard pour réaliser leurs rêves les plus fous.
En date du 30/10/19, un post-scriptum a été ajouté à cet article, initialement mis en ligne le 08/08/19.
RÉSUMÉ - Sur la base d’un mémoire qu’ils avaient sollicité, on revient sur cette Directive européenne qui a ouvert la voie au forcing vaccinal, par rapport à laquelle les Verts ont fait la démonstration de leur nullité et de leur pusillanimité. On montre, preuves en mains, qu’à aucun moment, les représentants d’EELV n’ont fait l’effort de comprendre la nature et la gravité de cette Directive scélérate, et on s’interroge sur le mécanisme qui les conduit à se présenter comme des opposants alors qu’ils déclarent hautement en approuver les conséquences les plus contestables, dont l’élargissement des obligations vaccinales. Ce paradoxe conduit à s’interroger sur l’organisation mentale de leur opposition au système.
TABLE DES MATIÈRES
RÉSUMÉ – De concert avec une propagande médiatique quasi unanime en faveur des obligations vaccinales imposées en France depuis janvier 2018, le bimestriel Manière de voir a publié, en mars-avril 2018, un article stigmatisant les résistances aux vaccins. En reprenant l’original de cet article publié par Le Monde diplomatique en 2009, on constate que cette reprise n’a pu se faire que moyennant une éloquente falsification visant à dissimuler que prestigieux mensuel de gôche était lourdement tombé dans le panneau de la fausse « pandémie » ; loin de faire amende honorable, il a auto-censuré sa référence à des experts « dignes de confiance » dont la suite a démontré qu’ils ne l’étaient pas vraiment. On s’interroge, en conclusion, sur la compulsion de la gôche à promouvoir les pires malfaisances d’un capitalisme de moins en moins contrôlable.
Trois post-scriptum ont été ajoutés à cet article initialement mis en ligne le 08/07/19 : l’un le 09/07/19 (consacré au réchauffement climatique), l’autre le 16/07/19 (consacré à un récent article de Rivasi sur l’homéopathie), le troisième le 22/07/19 (consacré à ma supposée dévotion aux évaluations de l’administration sanitaire).
RÉSUMÉ – On part des déclarations récentes de deux leaders d’EELV (Jadot et Rivasi) proclamant leur dévotion aux vaccinations considérées comme un tout. On relève notamment une rhétorique sectaire qui cherche à en imposer pour de la science et, sur la base de quelques exemples, on montre les contradictions et la sélectivité du discours résultant. Après avoir rappelé la lamentable retraite des Verts devant la directive scélérate du 22/09/2010, modifiant la 2001/83/CE à la demande des lobbies pharmaceutiques pour anéantir tout espoir de pharmacovigilance, on revient sur l’histoire du mouvement écologiste : on montre qu’il n’a jamais été en mesure de poser clairement les termes du débat entre une perspective dynamique « de gauche » et un point de vue « de droite » nettement conservateur – avec pour résultante (exemples à l’appui) quelque chose qui tient plus de la chronique clochemerlesque que d’une réflexion tant soit peu politique.
RÉSUMÉ - Le Monde de ce jour (11/04/19) [26] rapporte l’audience qui s’est déroulée devant le Conseil d’État après jonction de deux plaintes, l’une de la Ligue nationale pour la liberté des vaccinations (LNPLV) , l’autre de l’Institut pour la protection de la santé naturelle (IPSN, dont le comité « scientifique » est présidé par quelqu’un d’aussi crédible qu’H. Joyeux) concernant les risques de l’aluminium. Le quotidien du soir, possédé par des gens politiquement aussi crédibles que X. Niel, se réjouit que les arguments des deux plaignants aient été « balayés » par le Conseil d’État. La présente note vise à développer une argumentation sérieuse qui, au contraire de celle des plaignants, était de nature à contrarier la frénésie balayeuse du Conseil d’État.
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