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N - « Le rapport qu’il a ensuite établi me semble parfaitement correspondre à mes déclarations »
« J’ai personnellement été soumis à une expertise concernant ma maladie (sclérose en plaques) pratiquée par le Docteur GIRARD à Versailles en date du **/**/2005.
Le Dr GIRARD m’a examiné et interrogé pendant plus de 2 heures sur l’anamnèse [1] et l’évolution de ma maladie de façon très consciencieuse et professionnelle. Le rapport qu’il a ensuite établi me semble parfaitement correspondre à mes déclarations et mon état.
Ses connaissances et son expérience indéniable en matière d’expertises médicales correspondent parfaitement à mon attente de la part d’un expert indépendant et qualifié. »
A S***, le 16 janvier 06
Didier N.
Dans l’ordre de présentation ici adopté, la « série » examinée jusqu’à présent aurait pu – à la rigueur – justifier la critique qu’elle se serait fondée, en tout et pour tout, sur une bande de frustrés trop agacés d’avoir été justement déboutés et tout excités à l’idée de soutenir l’un des rares experts, sinon le seul, à documenter que le vaccin contre l’hépatite B posait quand même de singuliers problèmes de tolérance. Le témoignage précédent de François M. était un premier élément de réponse, puisque ce dernier n’avait encore aucune raison d’être frustré au moment où il l’avait rédigé (la justice lui ayant donné raison en première instance). La convergence d’ores et déjà frappante des témoignages reproduits dans la présente série fournit un autre élément de réponse. Le témoignage actuel de Didier N. et celui qui suit achèvent la réfutation.
Il s’avère en effet que ces deux attestations émanent des deux médecins de la série. Dans la mesure où « l’affaire » de la vaccination contre l’hépatite B renvoie, globalement, à une singulière faillite de notre profession, qu’ils veuillent bien me pardonner, s’ils viennent à me lire, de confesser ici que j’avais fort peu escompté sur une réponse positive de leur part. Or, même s’il est aujourd’hui difficile de trouver des médecins prêts à une remise en cause radicale de la dynamique qui a conduit à ce drame de santé publique sans précédent, on reconstitue sans peine l’impulsion confraternelle qui a conduit Didier N. et Pierrette O. à intervenir dans une affaire où un médecin se voyait attaqué de façon inique quant à sa compétence et sa déontologie.
Car dans sa concision, l’attestation du Dr N. – sexagénaire expérimenté, avec d’importantes responsabilités syndicales – est une réfutation sans appel des accusations proférées à mon encontre par la DGS : décrite au travers du schéma immuable que l’on inculque aux étudiants dès leurs premières années à la faculté (interrogatoire, examen), la consultation s’est déroulée de façon « très » consciencieuse et, plus encore, « professionnelle ». Dans la mesure où le rapport résultant correspond « parfaitement » à ce qui est ressorti de cette consultation, et que l’analyse opérée s’est enrichie de « connaissances » et d’une expérience « indéniable », que pourrait-on reprocher à l’expert ?
Que lui reproche-t-on, en effet ?
[1] L’anamnèse est l’histoire de la maladie telle qu’on peut la reconstituer en interrogeant le patient ou son entourage (note de MG).
Marc Girard
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