Un internaute m’adresse la première page d’un récent livre sur les vaccinations. Avec une intuition très sûre, il en profite pour me renvoyer à l’article qui suit, que j’avais mis en ligne le 02/10/2015 (à l’époque intitulé "Échangerais expert contre expert" et qui se trouvait, une fois encore, centré sur la question de l’expertise : qu’est-ce qu’un « expert » ? Explication dans le post-scriptum qui va suivre.
RÉSUMÉ - Un récent article de Michel de Lorgeril concernant la crédibilité de l’expertise a inspiré diverses critiques qui m’étaient directement destinées. Après y avoir répondu point par point, on tente de s’élever à un niveau supérieur d’abstraction en s’interrogeant sur la dynamique des forums d’une part, sur la surenchère des experts et des contre-experts d’autre part.
La révoltante propagande des autorités sanitaires (parfaitement relayée par les médias) m’a conduit à ajouter deux post-scriptum (datés respectivement du 17/03/2018 et du 20/03/2018) à cet article initialement mis en ligne le 04/05/2014.
Le samedi 26/04/14, pour finir (en beauté...) cette "semaine de la vaccination" qui nous a permis d’entendre tant de bêtises effrontées de nos meilleurs-experts [3], avec la complaisance ignoble de la presse à la botte [4] et la complicité visqueuse de nos meilleurs-pervers du Parlement, j’ai brièvement participé au "Grand Journal" (Le 64 - Le monde en français) de 18h sur TV5Monde. Mon interlocuteur était JM Okwo-Bele, responsable de la division vaccins de l’OMS, retenu à Genève (d’où il intervenait en duplex) par ses responsabilités qu’on imagine éminentes à ce niveau : du lourd, par conséquent.
Pour l’instant disponible en ligne, cet échange, malgré (ou à cause de) sa brièveté (une douzaine de minutes), est extraordinairement éloquent - comme illustré par les commentaires du forum ouvert sur le site de la station (confirmés par les réactions inhabituellement nombreuses qui me sont parvenues).
Le 21 novembre 2013, à l’initiative du Conseil National des Barreaux, j’étais convié aux Etats Généraux du dommage corporel qui se sont tenus à Aix-en-Provence sous le titre général "Souffrance : de l’ombre à la lumière". Il m’avait été demandé d’intervenir sur le thème de "La souffrance dans le paysage médical".
On trouvera ci-après le texte de mon intervention, ainsi qu’un aperçu de la discussion à laquelle elle a donné lieu et que, selon un mode de présentation déjà mis en oeuvre, j’ai reportée en note.
Comme je m’en suis à plusieurs reprises justifié – et comme n’ont pas manqué de le relever quelques lecteurs fidèles – les querelles de personnes ne m’intéressent simplement pas. A rebours de notre culture dominante, j’ai toujours pensé que l’homme de génie devait être couleur gris muraille - et je me targue d’avoir réussi au moins la première étape...
Il arrive néanmoins que, dans certaines circonstances et même lorsque l’on prend la précaution de ne point la nommer, les batailles d’idées ou de principes convergent sur une personne qu’il est trop facile de reconnaître. Comment s’en étonner ? Lorsque le débat public se trouve instrumentalisé à fins de reconnaissance personnelle, dénoncer cet état de fait revient forcément à stigmatiser celui, celle ou ceux qui sont à l’origine d’un tel détournement [9].
Comme je m’en explique ci-après, j’avais posté par la plus petite boîte mon dernier article sur "l’expertise indépendante durable", bien conscient de son caractère intrinsèquement polémique et relativement technique, sans nécessairement anticiper sur la violence - et, moins encore, sur l’unanimité - des réprobations qu’il susciterait chez les bons apôtres de la nouvelle expertise [10].
A quelque chose, malheur est bon : des excès verbaux auquel cet article a donné prétexte, il est d’ores et déjà possible d’abstraire les éléments d’une réflexion théorique - très au-delà des personnes - sur l’éthique du débat public. C’est la perspective des lignes qui suivent.
Arrogance et suffisance : on croirait du Prescrire dans ses grands jours, quand la-revue-qui-ne-se-trompe-jamais se trompe encore moins que "jamais", abstraction faite de tous les précédents où elle s’est lamentablement plantée. Sauf que cette fois - apparentements terribles ! - c’est juste du FORMINDEP qu’il s’agit [12]. D’un FORMINDEP qui ne craint pas de s’abriter derrière la récente et multiscandaleuse réévaluation des médicaments anti-Alzheimer pour célébrer sans honte "l’effet domino" de son action.
Un journal régional m’a récemment interviewé sur l’actualité sanitaire. Des contraintes éditoriales ayant imposé des coupures, les lecteurs intéressés pourront trouver ci-après l’intégralité de mes réponses.
Un déplacement à l’étranger m’empêchant de participer à l’émission C dans l’air de ce soir à laquelle j’étais invité, je livre ci-dessous à mes lecteurs l’essentiel des réflexions que m’inspire le retrait de Di-Antalvic.
C’est sans doute l’ironie du sort qui conduit les autorités sanitaires françaises à publier une liste de médicaments "sous haute surveillance", le jour même où la presse nous apprend qu’une étude finlandaise a identifié un lien de causalité "probable" entre le vaccin H1N1 et le développement de narcolepsies - chez l’enfant surtout...
Atelier organisé le 26/10/10, au Parlement Européen de Bruxelles, par Michèle Rivasi et Corinne Lepage (Voir le programme ci-joint).
Mon intervention s’est déroulée dans les contraintes de temps très strictes inhérentes au genre. Le compte rendu donné ci-après a été rédigé a posteriori, sur la base de mes notes : il reprend sous une forme très synthétique divers éléments dont les habitués du présent site ont déjà connaissance.
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