Réintégration
Ça et là, on entend, dans le public profane, de plus en plus de voix pour réclamer la réintégration des soignantes interdits d’exercice pour avoir refusé de se vacciner contre le (les ?) Covid. Plus choquant : on compte d’honorables médecins parmi ceux qui tempêtent contre une telle réintégration.
C’est difficile à comprendre. Les médecins sont supposés connaître, au moins en gros, les principes du développement pharmaceutique, et ils savent tous qu’ils ont été bafoués en l’espèce : c’est l’Agence européenne qui l’a reconnu officiellement. Plus choquant encore : les plus éminents spécialistes de recherche clinique (Jefferson, Gøtzsche, etc.) l’ont documenté avec leur habituelle rigueur.
Indépendamment des études, ce devrait être un constat d’expérience que le Covid n’est pas une menace de santé publique et que les vaccins n’offrent aucune protection contre cette infection. En revanche et comme attendu, ils exposent les receveurs aux effets indésirables des vaccins en général, qui paraissent étrangement menaçants avec celui contre le Covid.
On s’étonne donc de cette obstination. On en vient à se demander s’il n’y a pas chez les médecins une jouissance perverse à faire subir aux autres ce qu’ils n’ont pas osé refuser… C’est vrai que dans les professionnels qui avouent avoir accepté la vaccination à contre-cœur, on trouve dans deux arguments : la peur de se faire virer, mais aussi cette jouissance de se dire que les autres y passeront aussi, quoi qu’il puisse leur en coûter.
Excès de rigueur scientifique ? Tu parles ! Même pas les bases d’une critique élémentaire…