Un internaute m’informe qu’ayant réussi à se procurer auprès d’une partie civile mes deux principales expertises pénales sur la vaccination contre l’hépatite B (un pré-rapport de 450 pages et un rapport de 200 pages), il les a mises en ligne : il aurait bien eu tort de se gêner attendu qu’il n’est lié, lui, par aucune exigence de secret1.
Les internautes intéressés par ces documents sont désormais en mesure de répondre à trois questions.
- Le parquet du Pôle santé est-il fondé à soutenir que « simple généraliste », l’auteur de cet énorme travail était « sans connaissance particulière » ?
- Par quelle étrange inertie, l’association REVAHB – destinataire le plus naturel de ces rapports – n’en a-t-elle jamais fait le moindre usage (ni même assuré la moindre médiatisation), préférant consacrer sa libido – pardon : son énergie à la défense des responsables de l’administration sanitaire (et aux marches blanches en compagnie de Rivasi) ? En tout cas, on a là suffisamment d’éléments pour remettre en perspective l’analyse récente d’une présidente de l’association:
“Je n’ai pas vu le Dr Girard se bouger (…). Le Dr Marc Girard nous a planté un couteau dans le dos.”
- À y regarder de plus près et nonobstant l’incompétence ET l’inertie de l’expert indigne, n’y avait-il dans son travail aucun indicateur de la moindre infraction pénale ?
- À dire vrai, moi non plus : les autorités judiciaires françaises se sont autorisées à de tels dénigrements concernant mon travail que la Convention européenne des droits de l’homme m’aurait théoriquement garanti le droit fondamental de « défendre ma réputation » en rendant public les éléments du débat. Mais j’ai jugé plus prudent de la fermer eu égard à la justice d’exception qui m’a été réservée, avec le concours empressé d’un président honoraire de la Ligue des droits de l’homme, avocat du Canard Enchaîné, et de l’avocat du Monde, respectivement défenseurs du fabricant de GenHevac et du fabricant d’Engerix : bonjour pour la médiatisation…