Que ce soit, là encore, à l’échelle internationale ou nationale, les Parlementaires semblent découvrir la corruption de l’OMS.
Il y a pourtant des précédents, certains fort anciens…
En page 170 de mon livre (78), j’ai repris intégralement l’interview d’un responsable commercial de Beecham (alors fabricant d’Engerix) narrant avec une naïveté sidérante “l’habile stratégie d’un labo”1 pour instrumentaliser l’Organisation Mondiale de la Santé dans la promotion du vaccin contre l’hépatite B.
Dès 1988, nous avons commencé à sensibiliser les experts européens de l’OMS à la question de l’hépatite B. De 1988 à 1991, nous avons financé des études épidémiologiques pour créer un consensus scientifique sur le fait que cette hépatite était un problème majeur de santé publique. Avec succès puisqu’en 1991, l’OMS a émis de nouvelles recommandations en matière de vaccination contre l’hépatite B .
En France, nous avons eu la chance de tomber sur Philippe Douste-Blazy, un ministre de la Santé dynamique. Nous sommes allés le voir et il a compris du premier coup qu’il y avait un problème de santé publique.
(…) En 1994, en France, nous avons décroché le marché de la vaccination en milieu scolaire. Quand un enfant se fait vacciner en sixième, sa mère pense à faire vacciner ses autres enfants par son médecin traitant et puis se dit pourquoi pas moi et mon mari ?
On prend les mêmes ?…
Datée de 1997, cette interview accablante a été portée à la connaissance de tous les juges qui m’ont confié une mission d’expertise sur ce vaccin, à partir de l’année 2000 : elle ne les a pas beaucoup ébranlés.
Et pour que la chose ne reste pas confinée à l’Hexagone, j’ai pris le soin de la traduire et de la publier dans une revue anglo-saxonne (cf.PJ) : même sous cette forme, elle ne semble pas non plus avoir frappé nos parlementaires européens…
J’ai également fait savoir à qui voulait l’entendre qu’à l’instar du groupe SAGE qui commence juste d’intriguer certains médias, la “voix de l’OMS” en matière de vaccination anti-hépatite avait été exclusivement celle du VHPB (Viral Hepatitis Prevention Board), groupe créé, financé2 et noyauté par les fabricants de vaccins contre l’hépatite B.
Il n’est jamais trop tard pour revenir aux Classiques.