Le mardi 02/07/13, de 22h à 23h, j’étais l’invité de l’émission Bob vous dit toute la vérité sur ADO FM, pour parler de mon précédent livre sur les médicaments dangereux, mais également du dernier qui traite notamment de la contraception médicalisée.
Merci à l’auditrice anonyme qui a récupéré le présent enregistrement dont j’avais perdu la trace (l’enregistrement, pas l’auditrice). Il s’agit de l’enregistrement, purement audio, d’une interview en studio.
Docteur Marc Girard – Les médicamenteurs
Quoiqu’un autre livre soit paru ultérieurement, l’attention, dans cette émission, porte sur le précédent, qui reste cependant d’une brûlante actualité. N’avait-il pas été conçu en réaction à la mystification Frachon-Médiator, et publié avec un bandeau que je n’ai aucune raison de renier puisqu’il proclamait « Ce que les missions d’enquête ne vous diront jamais » ? Rien, dans les premières semaines du procès consacré à cette micro-affaire en forme de méga-arnaque démagogique, n’a crédibilisé l’idée qu’en quelque dix ans d’enquête, quoi que ce soit d’essentiel ait jamais été dit ou compris par les responsables ou par le grand public. On me permettra même de ricaner en me remémorant qu’à l’époque où toute la bien-pensance « anti » pharmaceutique (incluant, je l’ai rappelé récemment, le président du syndicat national de l’industrie pharmaceutique [LEEM]) faisait de la « réforme du médicament » la pierre de touche d’une nouvelle ère de moralisation pharmaceutique, j’aie eu d’emblée l’audace de justifier mon scepticisme par ma crainte d’un élargissement… des obligations vaccinales (16:00) : grosse récompense aux « lanceurs d’alerte » plus ou moins « bienveillants » qui peuvent documenter avoir lancé en temps réel quoi que ce soit d’aussi pertinent, et honte à tous les blaireaux de Panurge qui se sont acharnés à me dénoncer comme un « grincheux » assez borné pour ne pas sacrifier au culte de la gourde imperturbable qui prétendait révéler au bon peuple extasié des secrets auxquels elle-même n’a jamais rien compris…
Un intérêt de cette interview, c’est que diffusée sur une radio « jeune » (ADO.FM), elle a un côté cash assez rafraîchissant, inhérent aux questions et à la façon dont elles étaient posées : elle s’inscrit dans une série d’enregistrements audios ou vidéos que j’ai imaginée préférentiellement destinée aux visiteurs de ce site qui se déclarent parfois gênés par la relative complexité de mes contributions écrites. Elle permet aussi une revue « transversale » de mes contributions, plus concernée par l’invariance des scandales qu’elles dénoncent que par l’historique précis de leur conception : le préventif (et donc : les vaccins) en lieu et place du curatif (5:50 ; 25:00), l’histoire parfaitement cynique de la pilule contraceptive (7:50) dont on voudrait faire croire qu’elle a été une grande conquête de l’émancipation féminine, l’effondrement des « verrous de sécurité » (déontologiques, réglementaires ou légaux), destinés à protéger le public contre les prédateurs de la santé publique, les défaillances de la justice dans l’histoire qu’on voudrait ancienne de la transfusion sanguine (17:30) comme dans celle, plus récente, d’un fabricant représentant un rouage essentiel dans les projets électoraux d’un Garde des Sceaux (41:00), l’apparition massive de nouvelles formes dramatiques de sclérose en plaques (21:00), le scandale de Gardasil (22:10) – déjà patent en cette époque où l’on n’entendait pas « les lanceurs d’alerte » qui en ont fait depuis leur fonds de commerce –, l’abominable lucrativité d’une cancérologie indigne (31:50), l’écrasante culpabilité (34:00) et la révoltante pusillanimité des médecins (« bienveillants » inclus) dans toutes ces dérives (42:00), l’Europe comme facilitatrice de corruption (28:00), les stratégies de censure et « l’exclusion des déviants » (29:00).
Dans une perspective qui, surtout devant un public de jeunes, se voulait exemplaire, on relèvera également les aveux motivés d’incompétence (36:50) destinés à illustrer qu’il n’est nul besoin de mimer l’omniscience pour convaincre, ainsi que l’exhortation à admettre que « il n’est pas de maladie plus mortelle que la vie », aux antipodes de la propagande sur les risques censés justifier dès le plus jeune âge une médicalisation de plus en plus envahissante. Par rapport à des journalistes qui s’assument comme « complotistes » (le titre de l’émission était Bob vous dit toute la vérité), je me permets également de souligner l’acceptation d’un dialogue ni condescendant (je suis expert, moi), ni connivent (je n’ai aucune amitié particulière pour des gens au seul motif qu’ils se présentent comme ennemis jurés de mes ennemis), mais simplement structuré par le choix de la Raison.
Bon, bref : du Marc Girard cuvée 2013, mais sans revirement par rapport à l’avant ni conversion depuis…