Depuis bientôt 30 ans, La Revue Prescrire aime à se présenter comme le redresseur de torts du monde pharmaceutique (et se voit confortée dans cette image par tous les naïfs qui s’imaginent qu’il suffit d’adopter une posture de critique facile contre l’industrie pour dissimuler derrière “l’influence” pernicieuse des firmes les méfaits d’une médicalisation déshumanisante dont ils sont eux-mêmes les plus ardents propagateurs1).
La position de Prescrire sur le vaccin contre l’hépatite B (cf. l’échange de courrier en PJ) est un cas d’école par ce qu’elle révèle d’incompétence chronique, de liens dissimulés, d’obstination dans l’erreur et, globalement, de déontologie journalistique assez gravement défaillante pour n’être pas imputée aux seules circonstances : c’est bien un mode de fonctionnement dont il s’agit.