Comme le livre dont la couverture, justement, restera en logo de cette nouvelle série, l’affaire de la grippe porcine n’a jamais été qu’un élément exemplaire parmi d’autres de deux problématiques bien plus larges et complémentaires dans une certaine mesure : la médicalisation, d’une part, l’expertise d’autre part. La seconde ne se limite pas à la première, mais elle en est l’un des ressorts: on a besoin d’experts pour s’entendre dire ce qui est bon pour la santé…
De nombreux correspondants m’ayant fait part de leur attachement au genre Perles, je me propose donc de le faire évoluer vers les thématiques qui justifient l’existence de ce site, par delà la seule actualité grippale (cf. 132).
Table des matières
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Post-Scriptum du 26/01/11
Bon, c’est bien parce que c’est vous…
J’avoue que l’envie m’avait pris d’abandonner la série, car les meilleures choses ont une fin. Puis, je me suis dit qu’elle restait un fantastique moyen de contribuer à une besogne de salubrité publique: la décrédibilisation radicale des usurpateurs, des politiques qui les tiennent pour les meilleurs-experts – enfin des journalistes à la botte, toujours partant pour entuber les gens, doigt levé ou pas…
Mais attention, on n’est pas là que pour rigoler: il faut aussi faire un minimum d’efforts pour comprendre la logique, l’épistémologie et, last but not least, l’éthique qui inspirent toutes ces Perles.
Sauf erreur, d’ailleurs, ce n’est pas la première fois, dans la littérature française, qu’un auteur exhorte ses lecteurs à s’approprier “la substantifique moelle”…