Infatigable pourfendeur de l’escroquerie Gardasil1, la journaliste Catherine Riva est également à l’affût des autres escroqueries de la “prévention”. Elle vient de publier dans le journal suisse Femina (26/02/12) une interview d’un autre infatigable, Peter Gotzsche, principal auteur des revues Cochrane dénonçant l’escroquerie mammographique.
En deux pages, l’essentiel est dit – notamment: les conflits d’intérêts, les pressions, l’ostracisme, l’irrationalité fanatique de ceux qui se dissimulent derrière le paravent de la “Science”, les ambivalences de la fondation Cochrane2, etc.
Mais par dessus tout, c’est la première fois, à ma connaissance, qu’on y entend aussi clairement, dans un journal grand public, que le dépistage mammographique n’est pas seulement surévalué: il est DANGEREUX.
“Le meilleur moyen de réduire l’incidence du cancer du sein, c’est donc de stopper le dépistage“.
On est sorti du discours oecuménique renvoyant les femmes à leur “libre choix”…
Comme je n’ai rien de mieux à dire, le lecteur trouvera en pièce jointe cette interview au format PDF, qui renvoie également au livre que Gotzsche vient de publier – malheureusement en anglais : personne n’est parfait3…
Document joint
- Catherine Riva, Jean-Pierre Spinosa, La piqûre de trop. Pourquoi vaccine-t-on les jeunes filles contre le cancer du col de l’utérus?, Editions Xenia, Vevey, 2010.
- Ambivalences auxquelles j’ai déjà fait allusion à plusieurs reprises et au sujet desquelles j’ai même publié autrefois (Girard M, Human Reproduction 2000; 15: 1650-1651)
- Quitte à critiquer Gotzsche tant soit peu sérieusement, notons qu’il n’a pas raison de prétendre que “si le dépistage était un médicament, il aurait été retiré”: il n’a pas dû entendre parler du vaccin contre l’hépatite B – à propos duquel, soit dit en passant, la collaboration Cochrane a fait un travail de sagouins.