Le 8 février 2021, la presse s’est fait l’écho très complaisant de la vaccination de Véran devant photographes et cameramen.
Le 19 novembre 2009, la presse s’était fait l’écho non moins complaisant de la vaccination de Bachelot devant photographes et cameramen.
La similarité de ces deux séances espacées de 12 ans confirme ma thèse : depuis le début de la crise COVID, rien n’a changé avec cette pseudo-pandémie, qui est superposable à celle de 2009 en ce qui concerne la façon dont les responsables politiques, les professionnels de santé et les journalistes s’appliquent à manipuler les foules. Superposable au point de justifier aujourd’hui la réédition du livre (Alertes grippales) que j’avais publié à l’époque.
Mais rien n’a changé non plus dans la rhétorique destinée à justifier pareille mascarade : pour l’actuel ministre de la santé, il s’agit d’encourager les gens à se faire vacciner (« il va falloir que ça dépote ») tandis que pour Bachelot, il s’agissait de « donner l’exemple ». Sauf qu’en 2009, quand elle soutenait sans preuve qu’une seule injection suffisait à l’immunisation, Bachelot avait commandé 90 millions de doses, alors qu’en 2021, sans davantage de preuves, Véran soutient qu’au moins deux injections sont nécessaires quand il dispose… de 270 000 doses. Bref, en 2009, Bachelot avait commandé près de 40 millions de doses excédentaires, alors qu’il manque à Véran quelque… 67 millions de doses pour encourager les Français à se faire tous vacciner…
C’est-y pas de la pharmaco-épidémiologie, ça ? On n’ose imaginer que ce sont les mêmes qui font les budgets. On n’ose imaginer non plus que le Grand Chef de tous ces blaireaux décérébrés a les codes pour déclencher une apocalypse nucléaire…
De plus, on ne sache pas que LA question posée à l’époque de Bachelot ait obtenu un semblant de réponse du temps de Véran : qu’est-ce qui prouve qu’il y avait dans la seringue plus que du sérum physiologique ?
Il est donc effarant que les responsables politiques, les professionnels de santé et les journalistes aient l’indécence de faire comme si le bon peuple allait gober tout naturellement leurs mascarades : pour gouverner en prenant les gens pour des cons – et si ostensiblement –, il faut n’avoir peur de rien.
Et si la leçon de la crise COVID c’était ça, finalement : les responsables politiques, les professionnels de santé et les journalistes n’ont peur de rien pour essayer d’affoler les foules.