“Je remercie le DR Marc Girard de son sérieux lors de notre R. V du **/**/2002 dans son cabinet à Versailles, en présence de Me L., au sujet du rapport qu’il avait à faire, ordonné par la Juge Mme ***.
J’ai ressenti lors de notre entretien que le cas de ma fille Cécile C. malheureusement pour nous que c’était un cas des plus importants, sans vouloir recevoir de médailles du fait que ce cas là est ressorti d’une propagande ministérielle certainement mal informée des risques indésirables du vaccin et de l’hépatite B. Je suppose que des tests ont été fait sur des volontaires et que le pourcentage de risques était déjà connu et que le monopole de l’argent avait déjà pris le dessus.
Je suis prêt à faire je ne sais quoi dans le bon sens dans le domaine de la Santé Publique.
Fait à V***, le 12 janvier 06
Marcel C.”
Agriculteur à la retraite, M. Marcel C. ne cache pas les séquelles psychiques, et même psychiatriques, liées au deuil de sa fille, décédée à l’âge de 28 ans d’une sclérose en plaques dont les symptômes s’étaient révélés quatre ans auparavant, dès les jours suivant une première injection vaccinale, et s’étaient spectaculairement aggravés après la seconde injection : cette pathologie neurologique avait frappé tous les intervenants médicaux par sa brutalité, son intensité et l’atteinte gravissime des fonctions supérieures, aboutissant rapidement à un état de démence.
Parmi les victimes citées dans le présent ouvrage et pour autant que je le sache, M. C. est l’un des rares à n’avoir pas connu le précédent d’une première expertise avec un ou d’autres experts. Mais il s’est heurté aux dénégations ravageantes du personnel soignant comme des éminents spécialistes parisiens qui ont examiné sa fille – dénégations d’autant moins convaincantes que le dossier est l’un des rares que j’ai compulsés où, à mots à peine couverts, la causalité vaccinale était reconnue comme patente par la plupart des intervenants.
Comme M. et Mme B., Marcel C. perçoit qu’il y a quelque chose de général et d’exemplaire dans son histoire : c’est la même logique qui conduit les premiers à estimer que « nous avons besoin du Dr Girard » tandis que le second se déclare, si besoin est, au service de « la Santé Publique ».
Quelques semaines seulement après notre rendez-vous d’expertise, alors que je venais de remettre au Juge un volumineux pré-rapport d’expertise pénale qui allait faire l’objet d’une certaine médiatisation dans les semaines suivantes, M. C. m’avait spontanément adressé le courrier suivant.
“Monsieur le Docteur Marc Girard,
Le Groupe de Familles que vous avez reçu le mardi **/**/2002 en votre cabinet, 1 Bd de la République à Versailles, vous remercie d’avoir déjà terminé vos comptes rendus et de les avoir remis à Madame la Juge ***.
De là une photocopie à Me L.
Me L. nous a rassemblés et fait part des points les plus importants de vos comptes rendus en présence de Me S.
On vous félicite pour le sérieux de votre recherche dans les dossiers malgré les pressions qui vous sont faites par les parties adverses, je dirais « le Monopole de l’argent ».
Vous pouvez compter sur nous pour vous épauler si cela était nécessaire.
Recevez, Docteur, nos salutations distinguées.”
Même dans un état d’immense souffrance psychique, parfois à la limite de la décompensation, Marcel C. – à l’instar du « Groupe de Familles » au nom duquel il s’exprimait – avait immédiatement saisi ce qui échappe encore à la quasi totalité des Parlementaires français, pour ne point parler des Défenseurs attitrés des droits de l’homme : qu’il n’est pas normal qu’un expert judiciaire fasse l’objet de « pressions » au seul motif des mandats publics qu’il a reçus et sans qu’il reçoive la moindre protection des instances qui les lui ont confiés.