Naturellement affligé d’une timidité quasi maladive (les psychiatres américains parleraient de « phobie sociale » et me mettraient sous Prozac ou équivalent), je n’ai jamais répondu qu’à reculons aux sollicitations médiatiques quand elles sont venues : « Je ne sais pas parler ! » (Exode 6,12 ; 7,1-2)… Quant au présent site, il n’a été conçu que comme un devoir (d’assistance à personnes en danger…) et rien ne pourrait me soulager davantage que de ne plus avoir à y contribuer. C’est dire que je suis aux antipodes de tout souci égocentrique de « reconnaissance ».
Il appert cependant que, sorti du bois en mai 2009 à l’évocation d’une obligation vaccinale anti-H1N1, j’avais bénéficié à partir de ce moment d’une certaine reconnaissance médiatique dont tous mes proches pourraient attester combien elle me coûta – sachant que je ne suis pas vraiment le genre de type à aller chez le coiffeur avant de paraître à la lucarne1… Ma modestie dût-elle en souffrir2, force m’est de constater que je ne me suis trompé ni sur le risque propre du H1N1 – dérisoire –, ni sur les intérêts en jeu avec cette fausse pandémie, ni sur la corruption des experts attachés à exacerber la panique3.
Malgré donc la précocité et justesse difficilement contestable de mes vues sur la fausse pandémie et sur les conflits d’intérêts, ma petite reconnaissance médiatique s’est aussi brutalement que mystérieusement évanouie à partir du moment précis où j’ai cru bon de me distinguer une fois encore en traitant « le scandale » Médiator comme une vaste blague autour d’une micro-anecdote. Or, il est facile de reconstituer que mon analyse tenait à la conviction que la mission d’idiote utile assumée, avec une fierté non dissimulée, par Irène Frachon consistait à faire oublier l’énormité du scandale H1N1 et à maintenir ouverte la voie de nouvelles obligations vaccinales4 : bingo !
Non content d’avoir été une fois encore confirmé par l’expérience, je me permets – à bon entendeur… – de pointer une autre occultation au moins aussi inquiétante que les précédentes : qui a dit que l’actuel coup de force visant un élargissement démentiel des obligations vaccinales se limiterait aux enfants5 ?…. Quand on entend des médecins assez idiots pour se demander publiquement s’ils ont le droit d’admettre dans leur salle d’attente des sujets non vaccinés, on peut tout craindre – sachant de toute façon qu’on a déjà de cuisants précédents d’inepties en matière d’obligations professionnelles.
Ce bref rappel pour introduire ce qui intrigue actuellement divers correspondants bien intentionnés, à savoir l’étrange difficulté de faire apparaître dans les moteurs de recherche mes récentes contributions en dépit de leur peu contestable pertinence et de l’intérêt qu’elles suscitent (que je peux facilement évaluer grâce au compteur de visites disponibles sur mon site)6. Je n’ai pas grande compétence en matière de référencement Internet mais, ne serait-ce que par contraste avec la dynamique que j’observais en 2009, j’en viens à soupçonner une tentative organisée7 de me réduire à l’invisibilité – assez préoccupante dans le contexte d’une chronicisation de l’état d’urgence et de l’indécente désinhibition de notre nouveau gouvernement dans sa dévotion affichée aux forces de l’argent.
J’en conclus, et c’était l’objet du présent post, que la diffusion de mes analyses est sous la responsabilité de ceux qui pensent qu’elles sont utiles, voire vitales.
Il est finalement assez moral qu’ayant conçu mes contributions comme éminemment politiques (au sens étymologique), je doive m’en remettre à mes concitoyens pour en garantir l’accessibilité. Dans l’Histoire, il y a déjà eu des œuvres qui ne visaient pas à plaire, dont la réception n’a été assurée que par des canaux parallèles et qui se sont avérées salutaires… En l’espèce et après tout, casser la toute-puissance des enfants-rois désormais rangés sous la bannière du tyrannique et insolent Macron, ça peut être aussi motivant que se mettre à la traîne d’une pauvre fille dramatiquement inculte et ridiculement manipulée.
À vous de jouer, chers Amis…
- J’ai déjà raconté que, lancé en septembre 2004 suite à l’étude de Hernan et coll. sur le risque de sclérose en plaques après vaccination contre l’hépatite B, le présent site avait été totalement abandonné trois mois après (compte tenu de la jobardise épaisse des anti-vaccinalistes et des associations, REVAHB et E3M en premier lieu), mes contributions fictivement datées de décembre 2004 à mai 2009 ayant été, en fait, mises en ligne après mai 2009.
- Ainsi que tous les hypocondriaques – mâles ou femelles, philosophes ou pas – pris de panique entre deux risques antagonistes (la terrible pandémie d’une part, le vaccin d’autre part) qui s’en sont remis à moi comme des enfants avant de s’attacher à me débiner une fois la panique dissipée: on a l’âge mental de son hypocondrie…
- Ayant bénéficié d’un certain écho, le premier article de la presse quotidienne consacré au financement des experts des administrations sanitaires l’a été à la suite d’un long entretien téléphonique avec le journaliste qui l’a écrit et à qui j’ai littéralement fait découvrir un monde dont il n’avait eu aucune idée jusqu’alors. Il ne m’en a pas voué une gratitude durable pour autant…
- Les masques étant désormais tombés, j’espère trouver prochainement le temps de répondre autrement qu’en souriant ironiquement à la question qui m’est encore posée par certains endurcis de la comprenette : « mais qu’est-ce que tu as contre elle » ? Quant à l’intransigeant Bapt s’est tellement attaché à la promouvoir, il faut croire que les leçons patiemment distillées aux « Universités d’été » de Lourmarin ont porté leurs fruits, comme attesté par son pouvoir de discrimination à l’endroit des vrais scandales de santé publique…
- On peut prévoir que les obligations visant les adultes commenceront par certains professionnels, puis engloberont les sujets âgés, avant de concerner tout le monde.
- Difficulté qui, bien entendu, s’ajoute au boycott médiatique susmentionné.
- D’autant plus organisée que, pour indigentes qu’elles soient, les contributions de Hoaxbuster ou de PSIRAM visant à me dénigrer sont, elles, étonnamment accessibles.