Ce week-end, je suis allé à Laval, à la réunion annuelle de l’Association de anciens élèves du Lycée Ambroise Paré, où j’ai fait toutes mes études, du primaire (en 1965) au secondaire (en 1971) : nous n’étions pas très nombreux mais outre le plaisir de revoir des gens que j’aimais bien, cela a été l’occasion de repenser au grand médecin (qui est né à quelques centaines de mètres de l’endroit où je suis moi-même né – un peu plus tard, il faut le reconnaître…). Mais cela aussi été l’occasion de repenser à la phrase bien connue : « je le pansais, Dieu de guérit »…
On est là aux antipodes de toute la médecine triomphante, qui fait du médecin une sorte de héros tout puissant, qui maîtrise tout, un surhomme, quoi… La médiatisation n’est pas pour rien dans cette surévaluation – on se dispensera de citer des noms… Aujourd’hui encore, il y a beaucoup d’hystérie sur les « triomphes » de la médecine – à l’inverse de ses échecs, souvent minimisés, voire carrément occultés. Je ne parle pas de ses méfaits : la iatrogénie – à laquelle j’ai consacré pas mal d’efforts : les effets indésirables des vaccins (plus ou moins bien testés – il n’y a pas de petits profits pour les fabricants ou leurs actionnaires), ceux d’autres molécules encore plus toxiques : penser aux méningiomes provoqués par les hormones sexuelles ou, encore plus couramment, aux effets indésirables dont on ne parle jamais liés à une contraception hormonale qui passe pour une « libération ». Penser encore aux malheureux gamins traités en raison d’un « hyperactivité ».
Pour le dire brièvement, il y a des médicaments qui ne se servent à rien (sauf à rassurer /enrichir ceux qui les prescrivent) et, plus encore, des traitements inappropriés (qui traite encore les « végétations » des enfants ?
La médecine – pardon : la médicalisation – n’a pas réponse à tout. Il faut s’y faire, et il faudra bien mourir un jour…