Sauf erreur de mémoire, cette vidéo (que j’ai déjà ressortie dans mon précédent article1) consacre ma première apparition publique, au moins sur une station de grande écoute. L’ayant visionnée à l’occasion de cet article dont la rédaction remonte à fin août 2019, j’ai été sidéré de son actualité (à part que physiquement, j’ai vachement vieilli, snif !).
Tout y est :
- l’« expert » unilatéralement engoncé dans LA Science mais incapable de répondre aux questions de simple bon sens qu’on lui pose (combien de cas ?)2 avant d’exploser en plein vol juste avant la fin du voyage (entre 1h02 et 1h03) en clamant qu’il ne « connaît pas » les chiffres, mais qu’il « sait » qu’ils ne sont pas significatifs,
- l’autre « expert » dont on ne sait d’où il tire son expertise et qui n’a d’autre motif pour vacciner ses enfants que « l’amour » qu’il leur porte (d’où l’on reconstitue que ceux qui ont privé les leurs d’une telle preuve d’amour sont des salauds indignes – possiblement passibles, au train où vont les choses, d’être déchus de leurs droits parentaux : on respire de n’être plus que grand-père…),
- la représentante de victimes simplement invitée à titre de victime pour assouvir le voyeurisme classique de ce genre d’émissions, mais qui entend faire le bras de fer en contre-experte sur des chiffres et des pathologies auxquelles elle n’entend manifestement pas grand-chose3 ;
- l’animateur de l’émission acharné à accréditer que mes explications sont incompréhensibles pour les auditeurs, alors que la persistance, au cours des années, d’une certaine audience malgré un boycott médiatique d’une rare unanimité suggère qu’il doit quand même exister une sous-population qui comprend que je dis4.
Bon début, pour un exercice de mémoire soucieux de l’avenir…
- Elle avait déjà été postée sur YouTube par un internaute anonyme, mais amputée des premières minutes.
- Et manifestement dépassé par les questions un peu plus techniques, comme « la puissance statistique » – paramètre pourtant crucial pour interpréter les études supposées négatives.
- Last but not least, elle est tellement convaincue que sa prestation a mis Big Pharma en péril que, encore 15 ans après, elle explique à qui veut l’entendre que les inconcevables sévices que la justice française m’a infligés tiennent au fait que j’aurais eu l’audace de paraître à ses côtés.
- On trouvera ICI une explication sur l’origine journalistique de l’expression “blaireau de base”.