Au moment de sa publication, la critique de ce livre m’avait été demandée par La Quinzaine littéraire. Ayant apparemment suscité la réprobation de Maurice Nadeau, elle n’a jamais été publiée… C’est évidemment pour moi un sujet de méditation que, même sur ce thème et sous ce prestigieux patronage (qui avait déjà sollicité et accueilli une précédente contribution), la censure ait encore frappé…
À dire vrai, je n’ai jamais pris très au sérieux les critères d’acceptation ou de refus en matière de publication, que ce soit dans le domaine technico-scientifique ou autre : je n’ai jamais vu la moindre raison pour penser que mes – nombreux – textes non publiés fussent en quoi que ce soit inférieurs à ceux – non moins nombreux – qui ont fini par l’être. C’est la raison pour laquelle je crois utile de porter le présent travail à la connaissance du public: outre pointer sur pièces la démence introduite par Lacan et ses suiveurs dans la pensée psychanalytique, il permet de poser quelques questions méthodologiques qui dépassent le livre en question.