Réintégration
Les soignants suspendus pour avoir refusé de se vacciner contre le Covid ne sont pas réintégrés. Certains n’ont touché aucun salaire depuis un an.
On croit rêver. Indépendamment des objections de bon sens contre la multiplication des expositions antigéniques exogènes (encore appelées « vaccins »), la question s’impose : qui a montré la moindre efficacité des immunisations contre le Covid ? Par conséquent, quel est le bénéfice de ces immunisations ? Et je ne parle pas de leur coût : qui paye ce coût direct (les vaccins) ou indirect (les complications) – dont on croit savoir qu’elles ne sont pas forcément anodines ?
Le contraste entre la misère objective où se trouvent acculés les soignants (les petits, surtout : aides-soignants, femmes de ménage et personnel de service) et le ridicule du prétexte sanitaire (se défendre contre les rhumes) en dit tristement long sur l’état de sauvagerie où en sont arrivés tous ceux qui, sous prétexte de soins, se voient dépositaires d’une mission sacrée : tenir à distance a maladie (sinon la mort) et, surtout, faire preuve d’autorité à l’endroit des plus faibles.
Tout est bon pour imposer sa marque sur le dérisoire quand les vrais problèmes sont ignorés… L’exemple de Jupiter-Macron – faire du clinquant avec du vide – s’est imposé… N’est y a-t-il actuellement aucun problème plus significatif que la prévention des rhumes ? Pensons par exemple à la nullité intellectuelle et morale du personnel politique, à la pauvreté, au chômage, à la faim ou à la malnutrition, au narcissisme exacerbé de ceux qui n’ont rien d’autre que leur nombril pour exister, à la guerre des sexes, à la dissolution des liens le plus sacrés (aujourd’hui encore, la presse fait état du meurtre par sa mère d’un enfant réputé « autiste » – selon une sémiologie dont on attend encore l’explicitation)…