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Je reçois de lecteurs ce type de lettre. Reproduire notre échange est une occasion supplémentaire de faire le point sur la situation sanitaire.
Bonjour Docteur,
Hier soir je me disais que j’allais vous écrire, et le thème de votre billet que je lis ce matin me décide.
C’est à propos du “vaccin” anti covid.
J’ai reçu (un peu par surprise et pour contribuer à “l’immunité collective”) une dose d’Astra zénéca en mars. Je n’ai pas réussi à comprendre comment ce “vaccin”n’empêche pas d’être atteint par le virus ni de le transmettre. Pour la seconde dose j’ai reçu Pfizer le 31 mai (les cas de thrombose avec AZ m’ont effrayée).
Je suis âgée de 73 ans (pas de surpoids, un peu d’HTA) et mon âge a été un argument pour le médecin. QUi n’est pas mon médecin traitant, ce dernier qui me suivait depuis plus de 30 ans, a dû cesser ses activités pour raison de santé. Je suis donc pas vraiment en confiance et je ne comprends la situation du vaccin comme panacée que parce que les labo (et leurs lobbies, et les pouvoirs publics) agissent de tellel sorte que le traitement avec des molécules repositionnées soit rejeté par les autorités de santé.
J’ai deux questions : l’une concerne ma fille de 34, bientôt 35 ans, jusqu’à aujourd’hui je lui ai dit d’attendre pour voir l’évolution des traitements et vaccins (elle sort peu, est en télé travail depuis son retour de Londres en 2020 avant le confinement). Mais avec le dernier variant delta + ou delta ++, la campagne d’information-persuasion par la peur (propagande serait plus juste) repart de plus belle et les personnes de son âge autour d’elles se font vacciner. Que lui conseiller ?
La seconde me concerne : avec la dose d’Astra zénéca j’ai eu une réaction brève avec un peu de fièvre. Après Pfizer, non. Mais maintenant soit plus de 4 semaines après je suis anormalement fatiguée. Et j’avoue avoir lu des éléments terrifiants sur la protéine “spike” qui se propagerait partout et serait -plus que le virus lui-même- la cause des problèmes vasculaires divers et multiformes. Puis-je agir d’une manière ou d’une autre ?
Je vous demande conseil : et peut-être auriez-vous le nom d’un confrère à Paris à qui je pourrais m’adresser.
Dans tous les cas je vous remercie de me lire et de me répondre. Je comprendrai si vous n’avez pas le temps
Cordialement,
B. M.
(Professeur émérite Université Paris ***)
Ma réponse
Chère Madame,
Merci de votre lettre – et de votre estime qui m’honore.
Depuis le début de l’alerte covid, je n’ai pas changé d’avis :
- Il n’y a pas de pandémie, et donc aucun intérêt à chercher un traitement contre rien.
- Par rapport à un bénéfice zéro (pas de pandémie), un pseudo-vaccin a été développé dans des conditions consternantes d’amateurisme : les étapes les plus incontournables du développement (pré-clinque, clinique, post-clinique) ont été ignorées.
Je ne vois donc aucun intérêt à mettre votre corps en péril pour le bénéfice des fabricants. Restez tranquille, ne faites rien : c’est la position à laquelle je me suis tenu depuis le début, et à laquelle je continuerai de me tenir – « jusqu’au jour de ma bienheureuse mort » comme il est écrit dans les contes de Grimm.
Espérant avoir répondu à vos interrogations.
Votre
Marc Girard
1 chemin de la Cour d’Erve, 53270 St Pierre sur Erve