De plus en plus fréquemment, je suis contacté par des lecteurs – certains fidèles parmi les fidèles – qui sollicitent mon avis sur telle étude, ou demandent les coordonnées d’un bouquin « de référence »…
En fait, je n’ai lu aucune des “études” dont fourmille la presse et n’ai aucun usage des ouvrages de référence : la moindre allusion susciterait immanquablement la réfutation implacable d’une nuée d’experts auto-proclamés, au premier rang desquels des « statisticiens » et autres « mathématiciens » fêlés qui ignorent tout de la recherche clinique, mais fascinent aussi cinglés qu’eux. Plus on est de fous, plus on rit – et l’époque est à la franche rigolade : je ne peux poser un œil sur les titres de la presse sans hoqueter de rire, au risque de spasmer.
Je me contente donc de ridiculiser le discours de ces “experts”, qui fluctue autant que la dangerosité proclamée du coronavirus, et tend asymptotiquement vers le ridicule absolu figuré par les ministres les plus en vue, tels que Marlène Schiappa.
Une bonne ironie vaut mieux qu’une longue réfutation, comme aurait dit Bonaparte.