Certains mauvais esprits ayant prétendu semer le doute sur la réalité de la PANdémie au nom d’arguments de simple bon sens (« vous les avez vus où, les morts ? »), les partisans de la panique ont développé depuis quelques semaines un discours de substitution : « il/elle n’est peut-être pas mort(e), mais il s’est payé deux mois de réanimation et n’a pas totalement récupéré depuis »…
Ce sera donc l’occasion d’une petite leçon d’épidémiologie pratique…
L’alerte mondiale n’a pas concerné un nombre x de sujets « en réanimation », mais bel et bien un événement parmi les plus faciles à caractériser : le décès, assorti de la menace qu’on allait tous y passer. PANdémie oblige, avec le fantasme des charniers – et des charognards tout autour : on savait que l’homme est un loup pour l’homme, et ce ne sont pas les copains du CAC 40 et de la macronie qui ont estompé l’image…
Le seul problème, c’est le suivant : autant il est facile de caractériser et de dénombrer des événements-cibles comme un décès (pour peu qu’on sache compter, s’entend – ce qui n’est pas certain en ce qui concerne Véran et les « experts » de son acabit), autant la sévérité et la prise en charge d’une « menace » sont plus difficiles à évaluer.
D’autant plus difficile que les professionnels de santé, confortés par les journalistes, se sont ligués pour brouiller les cartes : on a gardé enfermés contre leur gré des milliers de gens (confinement oblige), on a imposé des médicaments tellement étudiés qu’on n’oserait pas les administrer à sa belle-mère (vaccination de masse oblige…), on a administré Marlène Schiappa à dose léthale, etc.
Heureusement, comme le disait pas plus tard qu’avant-hier un journaliste « d’information » : seul contre tous, Macron se comporte en épidémiologiste – il fait « des démonstrations très convaincantes » et « il possède parfaitement le sujet » (C’est à vous, France 5, jeudi 29/04/21).
Il n’y a donc pas matière à une contre-leçon d’épidémiologie pratique et, une fois encore, le Dr Girard s’est lamentablement marché sur la queue.
D’ailleurs, on ne le voit plus jamais dans les médias.
Le plus probable, c’est qu’il est en réanimation.