Depuis plusieurs mois, des correspondants de plus en plus nombreux m’adressent des contributions sur le Covid, selon des modalités qui ne laissent pas de surprendre : cérémonieusement signées par des « collectifs » anonymes, avec des précautions d’envoi que ne renieraient pas les plus farouches complotistes : clé USB, recommandations de « protéger » mes communications en prenant garde à Internet, etc.
Je peine à comprendre la règle du jeu. Depuis 20 ans que, via mon site www.rolandsimion.org, j’ai pris publiquement une position politique sur les problèmes de santé, il n’y a aucun mystère sur mon identité : ma discrétion naturelle dût-elle en pâtir, on trouve sans aucune difficulté des photos ou vidéos de mézigue, mon adresse e-mail, mon adresse postale… En cherchant bien, on doit même trouver mon numéro de téléphone – pour le plus grand bonheur des connards qui ne savent pas distinguer entre les différents Marc Girard du milieu. Bref, je n’ai rien à cacher comme il sied à un homme qui assume ses idées, en toute transparence.
L’incompréhension de certains est allée jusqu’à un message récent : « je comprends (sic) que vous ne vouliez pas faire état publiquement de votre position ». Le malheur, c’est que ça fait des mois qu’on peut trouver sans la moindre difficulté l’expression publique de ma position, qui n’a pas changé depuis les premiers jours : il n’y a PAS de problème nouveau de sécurité sanitaire1, pas la moindre pandémie, hormis une volonté implacable des dirigeants d’affoler le public – volonté aggravée par l’interdiction réglementairement scandaleuse d’utiliser les médicaments le plus susceptibles de contrecarrer une infection à coronavirus qui provoquerait fort banalement un syndrome grippal. Pas de quoi, par conséquent, perdre son temps à discutailler sur les différentes modalités de prophylaxie (vaccins…), sur la conduite à tenir chez soi, chez Mémé ou en réponse à la pusillanimité hypocondriaque de certains enseignants…
Quant à savoir si cette mystification des autorités doit être imputée à leur bêtise, à leur incompétence ou à leur perversité, j’ai dû pas mal écrire sur le sujet : encore faudrait-il avoir des yeux pour lire…